Les partenariats des influenceurs sont encore mal renseignés sur les réseaux sociaux

Les partenariats des influenceurs sont encore mal renseignés sur les réseaux sociaux

Influence marketing. Au début du mois de février, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) a partagé une nouvelle documentation sur le marketing d’influence. L’objectif est de permettre aux annonceurs et aux créateurs de contenu, d’avoir accès aux bonnes pratiques. Pour ce second volet de l’Observatoire du Marketing d’influence, l’ARRP a renseigné sur un même espace tous les outils nécessaires pour faire le travail correctement. Dans ce « kit« , il est possible d’y retrouver « le cadre légal et déontologique, des chartes professionnelles, des podcasts, des études et infographies » et d’autres documents.

Cette communication semble tomber à pic car de nombreux professionnels du marketing et de la communication, mais aussi des utilisateurs, ont remarqué de mauvaises habitudes. Les créateurs de contenu semblent parfois oublier les règles de déontologie de leur métier. Ils ne renseignent pas lorsqu’une publication est sponsorisée. « Il y a des story, des wishlist soldes à tout va avec des liens swip-up et des concours sans rien. Le manque de transparence ça me rend folle », tweetait le 19 janvier dernier Émilie Martinoff, Influence Manager chez NewScreen.

Des partenariats rémunérés pas clairement identifiés

Certains des influenceurs se rendent compte de leur négligence. Dans une récente vidéo, la YouTubeuse AnnaRvr a répondu honnêtement à cette question « mentionnes-tu tous tes partenariats? ». Et la réponse est non. « Ce n’est pas parce que je veux vous le cacher et que je ne veux pas me faire griller. Je pars juste du principe que vous avez été habitués aux partenariats et que vous savez les repérer. Et que quand vous voyez qu’on tague beaucoup la marque, et bien voilà, vous comprenez que c’est un partenariat. Sauf que je me trompe et que ce n’est pas autorisé par la loi. J’admets mes erreurs et c’est l’une des rares que je fais sur Internet », confie-t-elle. « Si vous voyez que je ne le fais pas, n’hésitez pas à me taper sur les doigts. »

D’un autre côté, des créateurs de contenu comme Mcfly et Carlito le font d’une manière plus légère. Dans un récent post, Raphaël Carlier mentionne de cette manière le partenariat rémunéré: « évidemment c’est eux qui régalent et qui me rapprochent de l’ISF. » Mais cette phrase reste peu claire. A-t-il été rémunéré pour poster ce concours? Dans ses recommandations, l’ARPP précise qu’une publicité doit être mentionnée clairement pour ne pas prêter à confusion. Il reste encore du chemin à parcourir pour une totale transparence.

 

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