Trois enseignements sur le marché de l’emploi dans l’influence

Trois enseignements sur le marché de l’emploi dans l’influence

Influence marketing. Ce jeudi 4 avril, nous dévoilons les résultats de notre étude, réalisée en partenariat avec Fiverr, sur le marché de l’emploi dans l’influence et le social media. Du 1er au 29 février 2024, nous avons envoyé aux professionnels du secteur, un questionnaire pour mieux comprendre leur parcours. 507 personnes ont répondu à notre sondage, nous permettant ainsi de dresser un tableau clair et précis du marché de l’emploi au sein de l’économie des créateurs en France.

Ces chiffres nous permettent de savoir si des recrutements vont avoir lieu en 2024 dans l’industrie. Mais nous avons également fait parler les données autrement. Que nous disent ces chiffres du secteur de l’influence et du social media ? Comment voyons-nous évoluer le secteur ? Quelles sont les problématiques rencontrées par ces professionnels ?

Qu’apprend-on du secteur de l’influence en France à partir de notre étude ?

Nous vous partageons les trois grands enseignements de notre étude.

  • Un manque de formation

Si des écoles comme ffollozz ont vu le jour ces dernières années, et si les grandes écoles de communication proposent des cours dédiés à l’influence, les professionnels de notre étude sont 49,65% à ne pas avoir suivi de cours sur le secteur. Ils apprennent tout sur le terrain. Ce qui est une bonne chose, mais il y a un mais. Les profils les plus experts se font rares et les entreprises (agences et annonceurs principalement) ont du mal à embaucher avec plusieurs années d’expérience.

Pour palier à ce problème, les équipes ont pris l’habitude de faire appel à des freelances. Ils sont 27,9% à avoir déjà passé 10 ans dans le secteur de l’influence. Ce sont eux les profils seniors. Les entreprises font appel aux freelances pour deux raisons principales : pour leur expertise (53,45%) et pour renforcer les équipes (52,16%).

  • Les recrutements concernent les postes juniors

Les entreprises ont donc compris que les freelances étaient leurs profils seniors. Ces derniers se chargent de la stratégie et des réflexions sur les campagnes. Pour les postes plus opérationnels, ce sont des professionnels avec moins d’années d’expérience qui s’en chargent.

En 2024, les trois profils les plus recherchés sont les alternants (51,72%), les stagiaires (37,44%) ainsi que les chef.fes de projet (35,96%). Ce sont donc les profils les plus juniors qui vont être recrutés cette année.

  • Les équipes sont petites

Ce problème de recrutement des profils seniors se fait ressentir dans les équipes. En moyenne, elles sont composées de 2 à 5 personnes, ce qui est très peu pour gérer des campagnes à l’année. Une poignée de nos répondants nous ont ainsi précisé vouloir davantage de personnes dans leurs équipes pour les décharger de certaines tâches. Ces professionnels doivent en effet être polyvalents pour savoir tout gérer.

Vous pouvez retrouver l’ensemble des résultats de notre étude juste ici.

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