En France, il ne sera plus possible de promouvoir du contenu pornographique sur les réseaux sociaux

En France, il ne sera plus possible de promouvoir du contenu pornographique sur les réseaux sociaux

Social media. Les influenceurs sont dans le collimateur du gouvernement depuis quelques mois. Il est question de mieux encadrer leurs activité ainsi que l’espace numérique de manière générale. Ces différentes obligations concernent la mention de « collaboration commerciale » sur les publications sponsorisées, mais touchent également au contenu illicite ou inapproprié pour une partie de l’audience, comme les paris sportifs ou la pornographie. La protection des jeunes utilisateurs sur les réseaux sociaux devient un enjeu fondamental pour les plateformes comme Snapchat ou TikTok.

Les législateurs souhaitent voir avancer les choses dans ce sens. En effet, un amendement a été ajouté à la loi SREN (sécurisation et régulation de l’espace numérique), jeudi 5 octobre 2023, dans le but de protéger les mineurs de la pornographie en ligne. C’est ainsi que les influenceurs en France ne pourront plus faire la promotion de leur compte OnlyFans ou Mym, les deux plateformes les plus populaires qui acceptent ce type de contenus, sur d’autres réseaux sociaux. L’objectif est d’avant tout protéger les mineurs.

Promouvoir du contenu pornographique deviendra- impossible?

Les contenus pornographiques n’auront plus leur place sur les réseaux sociaux, sauf si, l’influenceur est capable de prouver que cette promotion n’atteint pas un public mineur. En cas de non respect de cette règle, une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros est envisagée par publication ou stories sur les réseaux sociaux, comme Instagram, Snapchat ou encore Facebook. Stéphane Vojetta, le député à l’origine de cet amendement, a déclaré que le but est « d’éviter que ces publics vulnérables accèdent à des contenus qui leur sont interdits ». Il ne s’agira donc pas d’une interdiction totale de cette pratique, mais d’un encadrement supplémentaire.

Cependant, cette mesure n’est pas encore très claire à propos des sanctions réservées aux liens que l’on retrouve dans les biographies ou encore des bannières personnalisées qui peuvent mettre en avant ce type de contenu. De plus, il n’est pas encore possible de filtrer son audience sur les réseaux sociaux comme Snapchat ou Instagram. Ce serait donc à ces applications de mettre en place un moyen de faire respecter cette nouvelle mesure pour que les créateurs de contenu puissent prouver l’âge de leur audience. Il faut aussi noter que la loi s’applique uniquement aux influenceurs résidant en France. Aucun influenceur français n’a pris la parole sur l’amendement pour le moment.

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