Avec Pawa, « on veut devenir le réseau social du live shopping »

Avec Pawa, « on veut devenir le réseau social du live shopping »

Social media. Le live shopping veut s’imposer en France. Ou du tout moins, de nouveaux acteurs veulent que cette stratégie soit adoptée par un grand nombre d’entreprises. Selon des chiffres dévoilés par la Fevad en avril dernier, d’ici à 2026, le live shopping devrait représenter 20% de l’ecommerce. Par rapport aux canaux traditionnels, ce nouveau mode de vente réaliserait un taux de conversation 10 fois plus élevé. Face à ces chiffres, il fallait bien qu’un acteur français spécialisé dans ce domaine voit le jour.

C’est désormais chose faite avec Pawa. Cette entreprise montpelliéraine s’est donnée pour objectif de démocratiser le live shopping en France. Sur la plateforme, les marques sont invitées à s’inscrire pour pouvoir lancer leur live shopping en quelques clics. Elles disposent ainsi d’une plateforme 100% imaginée pour travailler une stratégie de live shopping. L’idée est de se connecter pour présenter ses produits en direct sur le site, à une communauté de personnes intéressée par l’entreprise ou par ce qu’elle vend. « L’idée de Pawa, c’est de devenir le lieu de rendez-vous pour le live shopping », précise au site Les Gens d’Internet Paul Le Vernoy, CEO de l’entreprise.

Une entreprise dédiée aux lives shopping

Cette idée lui est venue après avoir observé les lives shopping sur Facebook. « J’ai été fasciné par la puissance de l’exercice, mais j’ai vu le manque de professionnalisme qu’il y avait. Ils vendaient dans le noir. C’était surtout des personnes qui achetaient en gros et qui revendaient les produits en live à leurs proches. Il y avait des produits d’hygiène, de la mode, de la beauté… La mise en scène de ces directs étaient d’une réelle efficacité puisqu’à la fin tout était vendu, se souvient Paul Le Vernoy. Je me suis renseigné sur ce phénomène, j’ai vu des groupes Facebook et j’ai regardé ce qu’il se passait en Asie », poursuit-il. Après avoir repéré cette nouvelle stratégie, l’entrepreneur a soulevé un problème: aucune plateforme française ne permettait de réaliser des lives shopping de A à Z sans obligatoirement entré dans des détails techniques. Comment faire pour que les plus petites marques puissent également en bénéficier?

Les concurrents de Pawa semblent se concentrer sur les gros groupes qui ont les moyens. Ils proposent des solutions pour implanter des directs sur les sites des marques. Ces lives ont notamment cartonné à la fin de l’année dernière, au moment des fêtes de fin d’année. Des entreprises comme Lacoste ou encore Uniqlo y ont eu recours. Aujourd’hui, des médias comme Webedia ou encore Brut ont lancé une offre similaire pour permettre aux annonceurs de communiquer autrement. Pawa ne se développe pas dans le même crédo, mais souhaite se différencier. « On veut devenir un réseau social du live shopping« , ambitionne le CEO. Pour cela, il le sait, il va y voir une grosse partie de formation pour faire comprendre ce système à tout un tas d’entreprise.

Des lives shopping qui ont du sens

Alors, pour leur parler, l’équipe ne met pas simplement en avant le concept.  » Ce que l’on met en avant ce sont des belles histoires. On ne travaille pas avec des marques de fast-fashion, ça ne marche pas en live shopping, sauf sur Facebook. On met en avant celles qui ont un impact », nous confie Paul Le Vernoy. « On veut des lives shopping enrichissants, qui créent de la valeur avec une expérience de dingue », précise-t-il fièrement. Les directs doivent donc être travaillés sur le fond, mais la forme prime également. C’est pourquoi l’équipe de Pawa a déjà pensé à quelques options en s’inspirant de ce qu’il se fait en Asie. Par exemple, un vendeur peut lancer une offre exclusive: les 1000 premiers acheteurs ont un prix réduit, puis le tarif augmente au fur et à mesure des ventes.

Sur Pawa, ce genre de gamification est déjà en cours de développement. Des fonctionnalités comme des jeux-concours ou encore un décompte de 15 minutes pour lancer une promotion sont en train d’être pensés par l’équipe. Pour que ça soit le plus simple possible, les vendeurs vont simplement cliquer sur un bouton pour lancer ce genre d’événement. « Le travail de notre plateforme est de faire remonter plein d’informations en direct aux vendeurs: telle personne à ajouter tel produit dans son panier, par exemple. Plus l’on va réussir à rendre le live shopping interactif, via des questions/reponses et avec de l’improvisation, plus ça sera sympa », conclut Paul Le Vernoy.

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