Joueur du Grenier censuré une nouvelle fois par YouTube, il prend les devants

Joueur du Grenier censuré une nouvelle fois par YouTube, il prend les devants

YouTube. L’équipe Joueur du Grenier a l’habitude. À de nombreuses reprises, YouTube a censuré leur vidéo. Ce rituel s’est reproduit le 26 juillet lors de la mise en ligne d’un contenu sur le rétro gaming. Frédéric Molas est revenu sur « un des échecs le plus connu du jeu vidéo », Duke Nukem Forever. Si Joueur du Grenier s’est réjoui de cette nouvelle publication, il a tout de suite alerté sa communauté. « Jetez-vous dessus, je lui estime une durée de vie dans sa version non censurée d’à peine quelques heures », écrivait-il avant de la publier.

Et ça n’a pas manqué! La plateforme a réduit la visibilité de la vidéo et supprimé la monétisation. Dans la foulée, Joueur du Grenier a mis en ligne la version non censurée jouant avec des « bips », des flous ou encore des coupes. L’histoire aurait pu encore une fois en rester là, mais Frédéric Molas souhaite désormais aller plus loin. Sur Twitter, il confie qu' »aucune négociation ne sera possible, ça se finira en avocat« . De quoi sous-entendre que le créateur de contenu ira se battre en justice contre ces shadowbans successifs pour aucune raison, selon lui.

Joueur du Grenier veut clarifier les choses avec YouTube

Dans un live Twitch diffusé le 31 juillet, il est revenu plus en détails sur ses propos. « Je vais juste contacter un avocat pour voir quels sont les recours juridiques, pour voir si tout est en conformité avec la loi. Jamais de la vie ça n’ira en procès! Déjà, parce que je n’ai aucune chance de gagner, je ne suis qu’une poussière à côté. L’idée, ce n’est même pas que ça aille au tribunal, c’est juste de faire valoir mes droits », précise le créateur de contenu, comme le souligne Interlude.

« YouTube, actuellement, est un hébergeur, et le rôle d’un hébergeur est de regarder qu’on respecte ses règles, mais de ne pas influencer le contenu. À partir du moment où un hébergeur commence à influencer le contenu, on peut considérer qu’il éditorialise le contenu, et à ce moment-là, il devient un producteur. Et quand tu es un producteur, tu n’es plus dans le même registre, tu es censé faire un contrat de travail, respecter les règles du CSA, des médias. Donc, ça devient plus compliqué », conclut-il.

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