Snipfeed, la start-up qui veut aider les influenceurs à monétiser leurs contenus
Influence marketing. Il y a quelques jours, nous vous avons partagé plusieurs informations concernant Instagram. Les équipes de la plateforme sont en train de travailler d’arrache-pied. Elles veulent proposer des outils aux créateurs de contenu pour qu’ils puissent facilement monétiser leurs publications. Cette problématique a également inspiré une jeune entreprise aux États-Unis.
Fondée en 2018 par trois Français, Rédouane Ramdani, Anas Bouassami et Pierre-Habté Nouvellon, Snipfeed voulait à la base lutter contre les fake news. Elle avait d’ailleurs lever 200.000 euros en juillet 2018 d’après des informations relayées par Maddyness. Presque 3 ans plus tard, l’entreprise a bien évolué et vient de boucler un nouveau tour de table de 4,2 millions d’euros. Son objectif? Épauler les influenceurs pour développer la monétisation de leur audience.
Patreon, Onlyfans et … Snipfeed!
Pour cela, Snipfeed a développé une page personnalisable pour chaque utilisateur. Ils sont libres de renseigner les produits et les services qu’ils souhaitent proposer à leurs abonnés. Ils sont présentés sous forme de liste, un habillage similaire à ce que fait Linktree par exemple.
Le lien de ce profil est ensuite partagé par le créateur de contenu à sa communauté. Les transactions peuvent se faire directement sur le site. « Nous avons généré plusieurs millions de dollars pour ces personnes dont certaines ont pu gagner jusqu’à 3000 dollars par jour, ce qui a changé leur vie », assure Rédouane Ramdani dans une interview accordée aux Echos.
Pour se rémunérer, la plateforme prélève un pourcentage sur chaque paiement. Snipfeed se positionne sur le même secteur que des sites comme Patreon ou Onlyfans. Sur ces derniers, les créateurs de contenu partagent des publications accessibles seulement via un abonnement. « Nous ne faisons de l’argent que lorsqu’ils en font. Nous leur donnons un maximum d’outils pour les y aider et notre commission est bien moins importante que sur les autres plateformes », confie l’un des fondateurs. La start-up revendique 10.000 utilisateurs. 20% d’entre eux se situent en Europe, l’autre partie se trouve aux États-Unis.