Le documentaire de Léa Camilleri sur Tchernobyl n’est pas juste « une histoire de chiens »

Le documentaire de Léa Camilleri sur Tchernobyl n’est pas juste « une histoire de chiens »

YouTube. « Partager leur histoire c’était primordial pour nous ». Depuis quelques mois déjà, les créateurs de contenu Léa Camilleri et Hugo Chesnel sont sur les routes pour présenter l’une de leur création. Ils ont réalisé un documentaire intitulé « Dogs of Tchernobyl: ceci est une histoire vraie » disponible depuis le 29 février gratuitement sur YouTube.

Pour arriver à produire un tel film, les deux vidéastes se sont démenés pour trouver des partenaires et enchaîner les avant-premières pour faire connaître leur travail. Nous avons pu poser quelques questions à Léa Camilleri qui nous raconte cette folle aventure.

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Comment vous est venue l’idée de réaliser ce film?

On a tous les deux toujours entendu le nom « Tchernobyl » dans nos oreilles, on est respectivement nés en 87 et 88 et c’est même un nom qu’on a entendu brièvement au collège. Et quand la série « Tchernobyl » de HBO est sortie, ça a fait ressurgir des tonnes de question que l’on se posait. Dont une qui est soulevée dans l’épisode 4, quand l’armée est dépêchée pour tuer les animaux dans une zone de 30km.

Initialement votre documentaire devait être publié sur YouTube au mois de décembre. Pourquoi avez-vous décidé de reporter sa publication?

L’aventure avec ce film est à peine croyable pour nous. On a essayé de filmer sur place pour voir si on arrivait à raconter une histoire, et deux mois plus tard, on a fait 3 avant-premières en France avec 300 personnes à chaque fois. On est soutenus par nos amis, famille et par la communauté Ukraine, et ça a beaucoup de valeur pour nous et surtout on accompagne l’association « Clean Futures fund » dont on parle dans le documentaire. On est une équipe. L’engouement autour du sujet est tel qu’on part présenter le film aux États-Unis car Lucas le fondateur de l’association CFF est Américain.

Pour ce type de projets, est-il compliqué de s’entourer de bons partenaires?

Pour ce projet en particulier, nous avons décidé de le faire tous les deux avec Hugo avec zéro euro en poche. On avait l’histoire, on avait le matériel mais on a eu besoin d’un coup de pouce logistique pour se rendre sur place et nous aider. C’est Airbnb qui nous a apporté cette aide car ils ont sur place un programme qui aide l’association CFF. Pour le reste on a tout fait tous les deux.

Pour les avant-premières, on a décidé de trouver des partenaires pour accompagner logistiquement et financièrement l’association. L’occasion pour la marque Pedigree dans notre cas, d’annoncer lors de l’avant-première à Paris, son engagement et son soutien financier et logistique. 3 tonnes de croquettes ont été données ce soir-là.

Pourquoi vous a-t-il semblé logique de publier ce long-métrage sur YouTube en accès gratuit?

Qu’il soit gratuit et accessible à tous était un vrai souhait. On a même mis des sous-titres en anglais pour que ça puisse aider certaines personnes à le regarder.

YouTube c’est une histoire de cœur. Je suis née sur cette plateforme. Ça me semblait être un grand pas de revenir avec ce documentaire à présenter à ma communauté.

Pensez-vous que des projets de cette envergure vont se développer de plus en plus sur la plateforme?

J’espère! YouTube c’est illimité en terme de créativité et chacun peut faire absolument ce qu’il veut. Je vois souvent des gros projets tout nouveaux et ça donne envie de tester sa créativité et sa technicité encore plus!

Que retenez-vous de cette aventure?

C’était à ce jour l’une des plus belles expériences de ma vie. Ce n’est pas juste un film. Ce n’est pas juste une histoire de chiens. C’est notre histoire avec Hugo. Ce sont les liens que l’on a noué avec une association, avec des victimes d’une catastrophe et avec une communauté. On a essayé de rester le plus en retrait possible, parce que les vrais héros ce sont eux.

Partager leur histoire c’était primordial pour nous, pour qu’elle ne tombe pas dans l’oubli.

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