Les placements de produits mal vus par la majorité des Français
Influence marketing. Lorsqu’un influenceur réalise un partenariat, il fait dans la plupart du temps ce que l’on appelle un placement de produit. La marque le rémunère pour qu’il parle de cette nouveauté sur ses réseaux sociaux à ses milliers d’abonnés. De l’autre côté de l’écran, les utilisateurs sont aujourd’hui habitués à voir ce type de publicités s’intercaler dans leur flux d’images. Ces collaborations ont-elles un impact sur leur consommation? Sont-ils lassés d’en voir ou au contraire, ils apprécient? Pour répondre à ces questions, YouGov a interrogé 1025 personnes âgées d’au moins 18 ans, les 24 et 25 mars derniers.
« De façon générale, près de 6 Français sur 10 (57%) connaissent les placements de produits. On observe notamment que ce sont les jeunes de 18 à 24 ans (83%) qui sont les plus familiers de ce concept. À l’inverse, 29% ne savent pas vraiment de quoi il s’agit et 14% ne savent pas du tout », est-il précisé dans l’étude. L’ensemble des répondants, qu’ils connaissent le concept ou pas, ont une image assez négative de ce qu’est un placement de produit. Ils sont 55% de cet avis. 28% d’entre eux ont une opinion favorable.
Placement de produit, publicité déguisée?
Lorsqu’un créateur de contenu réalise un placement de produit, il est aujourd’hui obligé de préciser qu’il s’agit d’un partenariat rémunéré lorsque c’est le cas. Tous ne le font encore pas, même s’ils sont de plus en plus à enfin) avoir ce réflexe. Dans l’esprit des Français, ces collaborations restent pourtant synonymes de publicité cachée pour 56% d’entre eux. « À contrario, 15% des Français considèrent qu’il s’agit d’une bonne façon de faire connaître une marque, un produit ou un service (21% des 18-34 ans) », indique l’étude.
Malgré cette mauvaise image, les utilisateurs des réseaux sociaux sont-ils réceptifs à ces publicités? 24% des personnes interrogées avouent avoir acheté un produit ou un service à la suite d’un placement de produit. Les 18-24 ans semblent être les plus friands de ce mode de consommation puisque 52% ont déjà réalisé un achat après avoir été sollicité.