Comment Yahoo News et Yahoo Finance travaillent main dans la main avec des créateurs de contenu
Créateurs de contenu. En mars 2024, on vous expliquait que Yahoo était en phase de test avec des créateurs de contenu. L’idée était alors de proposer toute une série d’articles, pour alimenter les portails de Yahoo News et de Yahoo Finance. « En plus du réseau d’éditeurs dont nous disposons et des journalistes que nous avons en interne, les créateurs ajouteraient une dimension supplémentaire à ce contenu. Cela nous aiderait vraiment à étoffer tout cet écosystème de contenu, alors que nous cherchons vraiment à devenir le meilleur guide de l’internet au monde », confiait l’an passé, Kat Downs Mulder, vice-présidente senior et directrice générale de Yahoo News, à Fast Company.
Près d’un an plus tard, qu’en est-il de ce programme? Il fait plus que parler de lui outre-atlantique, pour la simple et bonne raison que désormais, ce sont plus d’une centaine de créateurs de contenu qui collaborent avec les équipes de Yahoo. Ce programme a été baptisé « Stories from creators ». Sur la page, nous pouvons ainsi retrouver toute une série d’articles rédigés, non pas par des journalistes, mais par des créateurs de contenu. On peut ainsi retrouver des idées de recettes, une morning routine pour les plus de 40 ans ou bien les 10 lieux les plus dangereux à vivre selon un nouveau rapport.
Pour inciter ces créateurs à mettre en ligne des articles, Yahoo a réfléchi à un système de monétisation. Comme YouTube et plus récemment Spotify, le site d’actualités partage les revenus publicitaires générés par ces publications, avec leur auteur. C’est-à-dire que plus un article a fait de vues, plus le créateur qui l’a écrit reçoit de l’argent. Ces sommes sont évidemment très fluctuantes. L’un des exemples mis en avant aux États-Unis pour illustrer ces nouvelles collaborations est celui de « Brent and Michael Are Going Places » qui déclarent avoir gagné 3000 dollars par mois depuis qu’ils écrivent pour Yahoo. Les articles les plus lus dépassent de peu les 300.000 lectures.
Une nouvelle source de revenus pour les créateurs qui questionnent pas mal aux États-Unis, car d’autres sites d’informations se tournent également vers des profils de créateurs pour traiter de l’information.
