La Gendarmerie nationale évoque le consentement avec une dizaine d’influenceurs
Influence marketing. Lorsque l’on parle des partenariats réalisés entre les marques et les influenceurs, on pense tout de suite à des projets commerciaux. Les créateurs sont appelés par un annonceur pour faire en sorte que le produit soit acheté par un grand nombre de personnes. Fort heureusement, les collaborations imaginées n’ont pas toute un objectif de vente. Il est aussi parfois question de travailler l’image de marque ou encore la notoriété d’une enseigne. Mais aujourd’hui, les agences apprécient également mener des projets à but non lucratif, mettant en avant un organisme ou une communication se positionnant sur un enjeu de société.
La dernière en date a été mise en ligne en cette fin du mois de juin. Elle a été menée par la Gendarmerie nationale sur Instagram. Une dizaine de créateurs de contenu ont été sollicités pour évoquer le sujet auprès de leur communauté. De l’influenceuse Zoé Tondut à la judoka Clarisse Agbegnenou, en passant par le joueur de rubgy Antoine Hastoy, tous ont réalisé une photo similaire. Dans leurs mains, une pancarte avec écrit « Non, c’est non ». « Vous avez un doute sur le consentement d’une personne? Alors c’est NON! Elle n’est pas en mesure de s’exprimer clairement? Alors c’est NON! Elle a changé d’avis entre temps et vous dit non? Alors c’est NON! Et si cette personne vous a dit oui plusieurs fois et qu’aujourd’hui elle a décidé que c’était non, là aussi c’est NON. Bref, quand c’est NON, c’est NON! », peut-on lire en légende du post sur le compte Instagram de la Gendarmerie nationale.
Derrière cette campagne, se cache l’agence Agently. Dans un post sur LinkedIn, le cofondateur, Martin Buzan, explique le dessous de ce projet. « Depuis maintenant plusieurs mois, nous accompagnons des joueurs de Top 14 dans leurs activités digitales sur les réseaux. Il y a quelques semaines, l’un de ces joueurs m’appelle avec une belle idée en tête: communiquer pour des campagnes de sensibilisation qui lui tiennent à coeur. J’adore l’idée, alors j’entre en contact avec la Gendarmerie Nationale pour mettre en place un projet qui a du sens. Les échanges avec la gendarmerie sont si fluides que rapidement, le projet va prendre beaucoup plus d’ampleur que prévu », écrit-il. Un bon timing qui semble coller à merveille avec cette volonté de vouloir communiquer sur le consentement.