Apie, l’association qui veut mettre en avant l’influence éthique

Apie, l’association qui veut mettre en avant l’influence éthique

Influence marketing. Le travail législatif autour de la loi sur le métier d’influenceurs, aura eu plusieurs conséquences. La première est celle d’avoir un peu plus encadré un secteur encore tout récent. La seconde, est de voir les différents acteurs du milieu se rassembler pour engager les premières discussions et penser demain. Si certains sont là depuis des années, il n’y avait encore jamais vraiment eu une telle occasion pour mieux faire connaissance et parler des problématiques qui les concernent tous. C’est ainsi que l’UMICC, l’union des métiers de l’influence et des créateurs de contenu, est née.

Une seconde initiative portée par d’autres acteurs voit aussi le jour. Il s’agit de l’Apie, l’association pour une influence éthique. Le 20 juin, dans le 11e à Paris, l’équipe qui a souhaité mettre en oeuvre ce projet, s’est retrouvée pour le présenter. « Nous nous sommes réunis, car nous avons une vision commune, une envie de partager une influence porteuse de sens », explique en introduction, Agathe Nicolle, fondatrice de l’agence WOÔ. À ses côtés, il est possible de retrouver Vincent Bronner, cofondateur de l’agence Clark Influence, Aurélie Lloyd-Talbi, fondatrice de Jude, ainsi que des créateurs de contenu, comme Deedee ou bien Victore Habchy.

Apie veut mettre en avant l’influence responsable

Avec l’Apie, l’équipe se donne trois objectifs. Le premier est d’inspirer, en partageant les initiatives positives qui évoluent dans le secteur de l’influence. Il peut s’agir de prises de décision de la part d’influenceur, comme une collecte ou un appel aux dons. « Il y a une vraie dissonance entre notre réalité et celle des Français », se justifie Vincent Bronner. Il est temps de montrer que le marketing d’influence n’est pas seulement synonyme d’arnaques, sous-entendent chacune de leur prise de parole. Le second point porte sur la pédagogie. Les membres de l’Apie souhaite aller dans les écoles et discuter avec les plus jeunes, pour leur montrer ce qu’est réellement le secteur. Enfin, en dernier, le but est d’être « en dialogue constant avec tous les acteurs de la société (pouvoir public, autorités, administrations, etc) ».

Pour débuter, l’Apie Day a été imaginé. « L’APIE se rendra dans au moins 30 écoles et mairies afin de sensibiliser à l’influence éthique et responsable. Une opération qui a vocation à être renouvelée chaque année », indique un communiqué de presse. Aujourd’hui, pour se développer, l’équipe souhaite amener davantage de monde. « Plus on sera, plus on développera des projets ensemble », résume Aurélie Lloyd-Talbi. Des groupes de travail devraient être créés avec les premiers adhérents pour travailler sur les premiers sujets. « Pour rejoindre l’association, il faut notamment rédiger un manifeste de motivation, créer ou se rallier à un groupe de travail ou un comité, se remettre continuellement en question, respecter des valeurs et principes éthiques établis par l’APIE… », en plus d’une adhésion annuelle, est demandé aux personnes motivées.

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