Comment monétiser les YouTube Shorts
Youtube. C’est la grande nouveauté de 2023. Alors qu’en 2022, la monétisation des Shorts n’était réservée qu’aux top vidéastes sélectionnés par la plateforme et fonctionnait avec un fonds Shorts alloué de 100 millions de dollars, désormais, n’importe quel créateur pourra gagner de l’argent en publiant des Shorts. Enfin, presque.
Même si les règles pour monétiser son contenu se sont encore durcies, YouTube continue de diversifier les moyens de générer des revenus en postant des vidéos. Une bonne nouvelle pour les YouTubeurs, qui espèrent compenser avec la baisse des vues qui les affectent.
Qui peut générer des revenus avec les Shorts ?
Tous les créateurs qui font déjà partie du Programme Partenaire YouTube vont automatiquement pouvoir accéder à la monétisation des Shorts. Cette fonctionnalité s’ajoute aux 6 outils de monétisation déjà présents sur la plateforme, comme les revenus publicitaires, les abonnements aux chaînes, ou encore les paiements pour des Super Thanks ou Super Stickers dans le flux du chat d’une vidéo en direct. Elle fonctionne d’une manière assez atypique, et on vous le détaille un peu plus bas.
Les créateurs qui font partie du Programme Partenaire YouTube peuvent ainsi générer des revenus non seulement sur les Shorts déjà publiés, mais également ceux à venir. Mais ce n’est pas tout: les créateurs de contenus qui ne font pas partie du Programme Partenaire peuvent quand même prétendre rémunérer leurs Shorts s’ils ont publié des vidéos courtes qui ont cumulé un certain nombre de vues.
Les critères d’éligibilité pour monétiser les Shorts
Soit le créateur appartient au Programme Partenaire, soit il faut au moins réunir deux de ces conditions spéciales:
- Avoir au moins 1000 abonnés sur sa chaîne
- Générer 10 millions de vues sur les Shorts publics dans les 90 derniers jours précédant la demande de monétisation
- Publier du contenu authentique et original (ne pas réutiliser le contenu d’autrui)
Si une chaîne remplit ces conditions, elle pourra alors entrer dans le Programme Partenaire YouTube et accéder à la monétisation des Shorts, mais aussi aux autres formes de monétisation.
Monétiser ses Shorts avec les revenus publicitaires
Exemple de publicité insérée du flux Shorts
La monétisation des Shorts fonctionne sur le principe comme pour les vidéos longues: il s’agit d’un partage des revenus publicitaires liés aux annonces intégrées avant ou pendant une vidéo. Ces publicités sont placées directement dans le flux Shorts entre deux vidéos courtes. Dans ce sens, elles ne rémunèrent pas seulement les vidéos qui ont une annonce, mais tout le flux YouTube Shorts qui a accès à la monétisation.
Pour les Shorts, les créateurs toucheront 45% des revenus publicitaires générés par ces publicités en fonction des vues totales de leurs contenus. Ce pourcentage est moins important que celui des vidéos longues, puisque les vidéastes perçoivent à l’heure actuelle 55% des revenus publicitaires sur leurs formats plus longs.
Les Shorts qui utilisent des musiques non libres de droits voient également leur pourcentage de revenus divisé en deux ou plusieurs parties selon le nombre de titres utilisés. Un pourcentage des revenus publicitaires reviendra aux partenaires musicaux et l’autre aux créateurs.
Monétiser les Shorts avec les autres fonctionnalités du Programme Partenaire
En complément d’un pourcentage sur les revenus publicitaires, les créateurs de Shorts peuvent gagner de l’argent avec leurs vidéos courtes en activant les autres modalités présentes dans le Programme Partenaire.
Il est ainsi possible d’activer les Super Thanks, où les abonnés peuvent choisir de faire un don directement à leur chaîne préférée pour la soutenir. 4 montants sont disponibles, entre 2,49€ et 59,99€.
La monétisation des Shorts est-elle cumulable avec celle des vidéos longues?
Oui, la monétisation des Shorts est une façon supplémentaire de générer des revenus sur YouTube. Elle s’ajoute aux options déjà présentes pour les vidéos longues, où il est possible de gagner de l’argent à partir du moment où l’on cumule 1000 abonnés et 4000 heures de visionnage lors des 12 derniers mois.
