Le vaccin Pfizer critiqué par des influenceurs? L’étrange proposition d’une agence

Le vaccin Pfizer critiqué par des influenceurs? L’étrange proposition d’une agence

Influence marketing. Depuis le début de la crise sanitaire, les influenceurs sont sollicités. Les gouvernements, les associations et les entreprises s’entourent de ces profils pour faire passer des messages aux plus jeunes. L’objectif est simple: leur faire comprendre l’utilité des gestes barrière, entre autres. Avec l’arrivée de la vaccination, le message à faire passer évolue. Désormais, certains créateurs de contenu reçoivent des mails pour faire la promotion de tel ou tel vaccin.

Parfois, les demandes vont même plus loin. Autour du 20 mai, plusieurs influenceurs ont reçu une étrange proposition de la part d’une agence de communication. Les influenceurs choisis s’appellent Léo Grasset (Dirty Biology sur les réseaux sociaux), Sami Ouladitto ou encore Et ça se dit médecin, pour ceux qui ont partagé publiquement la nouvelle. Leur point commun? Ils ont tous une communauté de plusieurs milliers d’abonnés.

Quelle agence et quelle entreprise se cachent derrière cette demande?

« Je viens de recevoir sur Instagram une demande de partenariat rémunéré genre 2000€ la story pour décrédibiliser le vaccin Pfizer-BioNTech (genre dire des effets indésirables graves, etc.) », écrit sur son compte Twitter « Et ça se dit médecin » le 20 mai dernier. Quelques jours plus tard, c’est au tour de Léo Grasset de partager un message similaire. « J’ai reçu une proposition de partenariat qui consiste à déglinguer le vaccin Pfizer en vidéo. Budget colossal, client qui veut rester incognito et il faut cacher la sponso », précise le YouTubeur. « Une agence m’a contacté pour partager, en échange de rémunération, des articles qui décrédibilisent le vaccin pfizer, et de parler de son taux de mortalité », affirme quant à lui Sami Ouladitto.

Les trois créateurs de contenu ont évidemment refuser de participer à cette campagne. Ils ont tous les trois choisis de dévoiler ce message pour prévenir leur communauté. « Si vous voyez des influenceurs/artistes partager ce genre de contenu, sachez qu’il est possible qu’ils soient payés pour dire de la merde. Donc faites attention et prenez du recul sur ce que vous lisez sur les réseaux », confie Sami Ouladitto.

Les créateurs de contenu ne savent pas qui se cachent derrière cette demande. Après des recherches, Léo Grasset affirme que l’adresse de l’agence de communication est fausse.

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