3 tendances qui montrent l’évolution du marketing d’influence en 2020

3 tendances qui montrent l’évolution du marketing d’influence en 2020

Cet article est tiré de notre ebook « L’influence marketing en 2021 » à découvrir ici.

Influence marketing. L’année 2020 n’a pas été une année simple. Notre quotidien et notre vie professionnelle ont été chamboulés et il a fallu s’adapter, trouver des nouveaux moyens de s’évader et de travailler. Lors du premier confinement, le secteur du marketing d’influence a mis quelques semaines avant de s’organiser et de mettre en place des campagnes, d’en poursuivre d’autres en changeant le dispositif ou alors, en en reportant certaines.

Les pratiques ont évolué, le marché s’est structuré et a donné naissance à de nouvelles tendances, portées notamment par l’émergence de TikTok. Mais ce n’est pas la seule avancée qui permet de dire qu’en ce début d’année, 2020 a fait grandir le marketing d’influence. Pour mieux s’en rendre compte, voici 3 gros changements qui ont eu lieu ces derniers mois.

Les influenceurs n’ont pas tous des millions d’abonnés

Le premier enseignement, et certainement le plus visible, est la mise en avant des micro-influenceurs. Comme l’explique Mariska Konkoly, Head of social & influence chez L’Oréal, lors d’un webinar avec Traackr, durant le confinement la marque a préféré se tourner vers des profils d’influenceurs ayant une communauté plus réduite, ceux qui « n’ont pas une audience démesurée mais surtout un taux d’engagement très élevé ». Ces micro-influenceurs ont une audience ne dépassant pas les 50.000 abonnés. Leurs posts et leurs avis sont suivis avec intérêt par leur communauté car ils ont su se positionner comme expert dans un domaine. Ils sont très proches d’elle, notamment parce qu’ils peuvent répondre aux commentaires et messages reçus.

D’après Socialbakers, les collaborations qui ont eu lieu durant la période du premier confinement, ont pour la plupart été réalisées avec des micro-influenceurs. Selon cette étude, environ 40% des collaborations avec les marques durant l’épidémie de coronavirus se sont déroulées sur des comptes ayant moins de 15.000 abonnés.

« Les nano et micro-influenceurs sont désormais considérés comme des ressources de grande valeur, qui ont un impact important sans le prix élevé des macro et méga-influenceurs », rappelle Yuval Ben-Itzhak, PDG de Socialbakers. En voulant travailler avec ce type de profils, les marques vont avoir un choix considérable.

En France, les créateurs de contenu évoluant sur les réseaux sociaux ne réunissent pas tous des millions d’abonnés, ils sont d’ailleurs très peu nombreux. Selon la dernière étude de Reech, la communauté moyenne d’un influenceur en France est de 50.000 personnes, avec une médiane à 10.000.

L’engagement, presque devenu une priorité

Avec le confinement, une seconde tendance se dégage, l’envie pour les créateurs de contenu de devenir plus engagés. Des comptes Instagram comme The Ginger Chloé ont commencé l’année en étant classé dans la catégorie des micro-influenceurs, et la finissent avec près de 100.000 abonnés supplémentaires. La Toulousaine y a partagé tout au long de l’année des posts body positive. Grâce aux confinements, ces contenus ont retenu l’attention de nombreux utilisateurs partageant les mêmes valeurs qu’elle.

Les influenceurs ont également eu envie d’aider à leur manière durant la crise sanitaire du coronavirus. Certains ont partagé les gestes barrières, les indications gouvernementales, d’autres ont voulu épauler les petits commerçants, notamment au moment des fêtes de fin d’année.

Ces prises de position étaient jusqu’à présent très peu habituelles sur des profils lifestyle et divertissants où l’on cherche avant tout à s’inspirer. Les associations ont également été nombreuses à s’exprimer au travers d’un ambassadeur sur les réseaux sociaux comme Action contre la faim avec Juste Zoé ou Amnesty International avec la Z Event.

Mais s’engager ne signifie pas que tous les influenceurs vont défendre une cause. Ce sentiment peut également se faire ressentir dans la manière de travailler avec les marques. Selon la dernière étude de Reech, 3 influenceurs sur 4 ont refusé un partenariat en 2020. Pour la moitié d’entre eux, il ne correspondait pas à leurs valeurs.

Des influenceurs qui diversifient leurs revenus

Cette crise sanitaire a aussi fait prendre conscience que, du jour au lendemain, toute une activité peut se retrouver à l’arrêt. Pour préparer l’avenir, accomplir des rêves d’enfants ou encore avoir une entrée d’argent supplémentaire, les créateurs de contenu sont de plus en plus nombreux à diversifier leurs revenus.

En 2020, la longue liste déjà existante des entreprises imaginées par les influenceurs s’est allongée. Il y a eu Megan Vlt et son magasin de Cupkie en plein Paris, Noholita et EnjoyPhoniex avec la création de leur propre marque de vêtements (et il y en a plein d’autres!), des marques de bijoux pour Romy et Chloé B, des agences de social media ou d’influence du côté d’Hugo Décrypte, Micode ou encore Enabla…

Avec l’arrivée des lives, des nouvelles fonctionnalités sur les réseaux sociaux et de nouvelles plateformes, les créateurs de contenu vont pouvoir une nouvelle fois faire évoluer leur business model. Ils vont devenir moins dépendants de leurs partenariats et donc vont mieux les sélectionner.

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