« Les Turners », la première télé-réalité YouTube qui mixe le vlog au documentaire
YouTube. Un simple projet qui se transforme en une grande aventure. C’est ce qui pourrait résumer parfaitement la série « Les Turners« . Ce programme de vidéos publiées sur YouTube a été pensé par Johann, alias Sparkdise, et Wesley Krid. Il y a trois ans, les jeunes YouTubeurs lancent ce nouveau format sans imaginer que quelques années plus tard, ça allait devenir la première télé-réalité de YouTube.
Pour cette première saison, Sparkdise et Wesley ont invité Léna Situations, Dimitris Kad et Laura Genovino. Les 5 créateurs de contenu se sont envolés pour le Laos. Ils étaient accompagnés par un réalisateur spécialisé dans les tournages de documentaire. Un mélange détonnant qu’il est aujourd’hui possible de retrouver sur YouTube. Pour nous parler plus concrètement de cette aventure, la rédaction a pu poser quelques questions à Johann.
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Pourquoi avez-vous eu envie de lancer une telle série sur YouTube ?
J’ai toujours été passionné par la télé-réalité et tous les programmes de divertissement qui ont été réalisés pour que les personnes qui rentrent à la maison oublient leurs problèmes. Surtout, avoir des nouvelles idées et innover sur le web sont des aspects de mon métier qui me passionnent tous les jours. Je suis en permanence en train d’imaginer des programmes originaux à proposer à mes abonnés. Lancer la série « Les Turners » était vraiment le premier projet, le premier pas vers quelque chose de nouveau sur le web qui mélange tout ce que l’on fait déjà mais en apportant une petite touche de professionnalisme et de nouveauté.
En quoi peut-elle se différencier des émissions TV que l’on a l’habitude de regarder ?
L’émission a un rendu professionnel mais l’on ne perd pas notre patte et notre touche d’influenceur, ces éléments qui font que l’on en est là aujourd’hui. Tout cela fait que ça reste authentique, spontanée et que, contrairement à la télévision, c’est nous qui avons le contrôle sur tout ce que l’on montre, sur tout ce qui va être monté. C’est artisanal, le public reste proche de nous. Il n’y a pas cette barrière que l’on retrouve quand on regarde certaines émissions TV. Là vraiment les personnes vont interagir et vivre l’aventure avec nous.
De quelle(s) manière(s) avez-vous pensé les épisodes ?
Les épisodes sont un mélange de vlog et de télé-réalité. En plus des images où on se filme nous-même, on a le confessionnal que l’on a tourné à Paris où avec un peu de recul, on revient sur notre aventure et tout ce qu’on a vécu. Il y a aussi une touche documentaire parce qu’on a Charles Comiti à nos côtés. Il travaille dans la boîte de productions de son père, Tony Comiti Productions, qui réalise des documentaires comme Zone Interdite, Enquête Exclusive et d’autres programmes que l’on peut voir sur Arte notamment.
On a donc une différence de savoir-faire avec lui qui a un regard différent et nous avec nos caméras de vlog. Les épisodes sont construits avec ce beau mélange et en même temps on essaie de rajouter des petites touches d’humour. Puis, il y a ce moment de rencontre entre nos deux mondes, celui des influenceurs qui vivent à Paris et les locaux qui sont au Laos.
Comment avez-vous choisi les créateurs de contenu qui vous ont accompagné ?
Wesley Krid est mon meilleur ami. Ça fait 5 ans qu’on se connait, depuis nos débuts sur YouTube. On avait créé « Les Turners » il y a 3 ans où on parcourait quelques villes de France. C’était quelque chose que l’on avait fait à deux. Donc c’était impensable de repartir avec « Les Turners » sans lui et aussi parce qu’il est très drôle. On le voit très bien dans les épisodes. C’est quelqu’un de direct, qui n’a pas la langue dans sa poche, qui est cru dans ses paroles. Et en même temps le voir réagir à des choses qui ne font pas son quotidien, c’est hilarant.
On y retrouve aussi Léna Situations qui est entrée dans ma vie il y a un an. Aujourd’hui, elle a vraiment la place de grande soeur. On a beaucoup voyagé ensemble, les gens ont l’habitude de nous voir partir. On est allés à Los Angeles plusieurs fois, on a fait Coachella ensemble, on est partis à Tel-Aviv pour l’Eurovision, Londres etc. À chaque fois qu’on voyage ensemble, c’est toujours très glamour même si on se montre tel que l’on est. Là je me suis dit que ça allait trop cool de l’embarquer dans une nouvelle aventure. Ça allait être aussi trop sympa de nous voir dans un autre cadre. Je savais que j’allais bien m’entendre avec elle sur un projet comme ça parce qu’elle a la même vision que moi.
Il y a aussi le YouTubeur Dimitris Kad. Ça fait 5 ans qu’on se connaît de vue parce que c’était un très grand phénomène à l’époque. Il avait complètement arrêté puis il est revenu cette année. Je me suis dit que ça allait être sympa que les gens apprennent à le connaître, lui donne une deuxième chance parce qu’il passait pour quelqu’un de très matérialiste. Il avait énormément d’abonnés qui le suivaient et tout autant de controverses autour de lui. C’était un peu le cliché du petit jeune qui avait réussi sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui il a mûri, grandi. Il a un peu plus de recul sur la vie. C’était cool d’apprendre à le connaître dans cette aventure et surtout de le mettre dans un autre contexte pour le découvrir sous un nouveau jour.
Pour terminer, on a Laura Genovino. Je l’ai choisie parce qu’elle a un très fort caractère. On ne la connaît pas beaucoup parce qu’on la voit surtout sur Instagram. Sur le réseau social, contrairement à YouTube, on ne peut pas vraiment cerner la personne. Du coup, je me suis dit que ça serait intéressant de découvrir à quel point cette fille est vraiment cool et se bat pour sortir de sa zone de confort. Dans le programme on le voit bien.
Le casting comprend plein de personnes différentes mais qui partagent une même passion. On est tous unis par les réseaux sociaux avec une même mentalité.
En tant que YouTubeur, qu’est-ce qui vous a plu dans un tel projet ?
Il y a plusieurs aspects du projet que j’ai appréciés comme tout superviser, tout organiser. Penser à la direction artistique de tout le programme m’a aussi particulièrement plu. Je l’ai déjà fait pour différentes marques et c’est quelque chose qui me passionne. Il y a ensuite le montage qui est long et difficile mais où j’ai adoré avoir la main dessus.
Ce qui me plaît aussi, c’est qu’on va proposer quelque chose de nouveau sur ma chaîne. Je suis content de me dire que j’ose faire différemment. J’ai hâte d’avoir les réactions de mes abonnés.
Quels sont vos objectifs avec « Les Turners » ?
Je le répète encore une fois, mais c’est de proposer quelque chose de nouveau pour que les gens qui rentrent chez eux soient heureux de voir ce programme, comme je l’étais moi à l’époque des Anges. L’idée est aussi de montrer qu’on n’est pas si superficiels que ça, qu’on est capable de sortir de notre zone de confort.
Au départ je voyais « Les Turners » comme un petit projet YouTube mais ça peut devenir beaucoup plus gros avec toute une série, pourquoi pas aussi partir pour plusieurs saisons. Il y a tellement de choses à découvrir dans le monde que c’est le début d’une grande aventure.
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