Les micro-influenceurs, les grands gagnants de l’influence dans le Benelux
Influence marketing. Aux Pays-Bas ou encore en Belgique, les gouvernements cherchent à encadrer au mieux le travail des créateurs de contenu. Concernant le premier pays, les vidéastes de plus de 500.000 abonnés sont soumis à partir de juillet prochain, aux mêmes règles que les médias traditionnels, au sujet de la publicité en ligne. Tout placement rémunéré doit être précisé clairement. En Belgique, la volonté est la même. Si tout ce travail est actuellement réalisé, ce n’est pas pour rien. Au sein du Benelux, les campagnes de marketing d’influence semblent s’imposer petit à petit. C’est ce que l’on apprend dans la dernière étude menée par l’équipe de Stellar.
Entre les mois de mars et avril 2022, 300 annonceurs, agences et indépendants ont répondu à un questionnaire sur leur rapport à l’influence. On y apprend notamment que 68% des entreprises dans cette région y ont recours de manière régulière depuis moins de cinq ans. Ce chiffre pourrait rapidement augmenter quand on voit à quel point les répondants sont optimistes vis-à-vis de ce levier de communication. « 55% des Belges estiment que les influenceurs viennent humaniser les campagnes de marketing. Au Luxembourg, ils sont 80% à affirmer que le marketing d’influence est l’une des stratégies marketing qui va prendre de plus en plus de place. Ce chiffre s’élève à 89% aux Pays-Bas », indique l’étude.
Les campagnes de marketing d’influence dans le Benelux: influenceurs, rémunération…
Cette volonté de se tourner vers des campagnes de marketing d’influence se ressent dans les budgets alloués à cette stratégie. Quand en 2021, la majorité des entreprises investissaient maximum 10.000 euros dans ce levier, en 2022, ce montant peut augmenter jusqu’à 50.000 euros. « Au cours de l’année 2021, 56% des répondants ont expliqué avoir réalisé un maximum de 5 campagnes. Pour 2022, ce chiffre progresse, si bien que 47% des agences envisagent de concevoir plus de 11 campagnes cette année. Les marques sont 40% dans ce cas-là », poursuit l’étude.
Pour réaliser leurs campagnes de marketing d’influence, les agences comme les marques semblent se tourner vers un même type de profil: les nanos et les micro-influenceurs. Ces créateurs de contenu attirent les annonceurs pour notamment trois raisons principales: leur réactivité, leur taux d’engagement et enfin pour le budget. En général, il y a moins de 10 influenceurs activés par partenariat. Le plus souvent, pour 57% des répondants, il s’agit d’une collaboration en one-shot, c’est-à-dire que la marque et le créateur de contenu travaille sur un seul projet de publication. L’entreprise peut le rappeler par la suite pour d’autres partenariats.
Pour poursuivre leur stratégie de marketing d’influence, les répondants estiment devoir travailler sur plusieurs points. Le premier concerne l’outil technologique. Les entreprises aimeraient pouvoir s’outiller pour notamment trouver de nouveaux profils de créateurs de contenu. Pour que cela soit possible, elles doivent allouer un budget chaque mois, ce qui est dans leur objectif. Avec ces fonctionnalités, elles espèrent pouvoir accéder à des données fiables sur leurs campagnes.
Pour davantage de chiffres sur le marketing d’influence dans le Benelux, téléchargez gratuitement l’étude juste ici.