Les influenceurs davantage contactés directement par les marques plutôt que les agences
Influence marketing. Les premiers créateurs de contenu ont commencé à travailler avec des marques il y a une dizaine d’années. En 2020, Instagram a soufflé ses 10 premières bougies. Le confinement et la crise sanitaire liés à la covid-19 ont permis au métier de l’influence d’être mieux mis en avant, mieux compris et avec l’envie d’être mieux encadré. En l’espace d’un an, ce secteur spécialisé a évolué cherchant toujours à mieux se structurer.
L’une des avancées les plus notables est de voir les annonceurs devenir de plus en plus matures sur le sujet. Pour réaliser des campagnes de marketing d’influence, les marques sont toujours épaulées par des agences, mais elles apprécient de plus en plus contacter directement le créateur de contenu avec qui elles souhaitent collaborer. Plusieurs d’entre elles ont ainsi ouvert en interne des posts comme directrice de l’influence chez Chanel, pareil du côté de chez Coty. Comme l’explique Quentin Bordage dans le guide 2021 des tendances dans le marketing d’influence de Kolsquare, c’est une tendance qui va évoluer et prendre de plus en plus d’ampleur et de place dans la stratégie marketing des entreprises.
Une tendance émergente
Reech est également de cet avis. Dans son étude annuelle sur les influenceurs, l’entreprise experte dans le marketing d’influence a donné plus de précisions sur cette évolution. « De plus en plus de marques ont envie de prendre en main en interne le sujet du marketing d’influence », introduit Guillaume Doki-Thonon, cofondateur de Reech. Selon les chiffres relevés après avoir interrogé plus de 1400 créateurs de contenu français, ils sont 47% à avoir été contactés davantage par des marques que l’an dernier. En 2020, elles sont 65% à les avoir sollicités directement.
Si les annonceurs préfèrent avoir des échanges privilégiés avec les influenceurs c’est avant tout pour mieux créer de liens. Ils vont aussi pouvoir mieux transmettre l’idée d’une campagne et les valeurs véhiculées par une entreprise. Mais ils vont devoir investir dans des plateformes pour suivre leurs projets d’influence et recueillir les bonnes données. « Le gros enjeu c’est être capable de vous donner les meilleurs outils, les meilleures datas pour que vous puissiez bien le faire », conclut Guillaume Doki-Thonon.
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