90% des marques américaines investissent dans des campagnes d’ads en plus de l’influence
Influence marketing. Il n’y a pas qu’en France que la Creator Economy a évolué. Aux États-Unis, l’industrie a rapidement changé de dimension. Ce qui n’était qu’un phénomène de niche est devenu une stratégie importante pour les marques. En 2025, les marques américaines ont investi 37,1 milliards de dollars dans les créateurs, ce qui représente une croissance de 26% sur l’année. Près de la moitié des annonceurs considèrent que les influenceurs sont devenus un incontournable dans leur stratégie marketing.
Pour mieux comprendre cette évolution, l’IAB et Advertiser Perceptions ont dévoilé le « 2025 Creator Economy Ad Spend & Strategy Report ». L’étude se base sur les réponses de 450 marques et agences américaines pour mettre en lumière les tendances et les défis du marketing d’influence en 2025.
5 choses à retenir sur la Creator Economy aux États-Unis en 2025
Voici ce qu’il faut retenir de l’évolution de la Creator Economy aux États-Unis:
- En 2025, la plupart des secteurs font de l’influence
L’étude démontre que les investissements dans la Creator Economy touchent une large palette de secteurs. En 2025, le retail est en tête avec 12,3 milliards de dollars, suivi des produits de grande consommation et de la beauté, avec 5,5 milliards de dollars. La finance se place à la troisième place, avec 2,2 milliards de dollars d’investissement. Toutes les catégories sont en croissance, et la plupart dépassent même les 20% d’augmentation par an.
- Les marques investissent dans la publicité en plus de l’influence
Pour combiner authenticité et performances, les marques investissent dans les contenus d’influenceurs ainsi que dans l’amplification de leurs campagnes d’influence. 9 marques sur 10 investissent en même temps dans des partenariats avec des créateurs, dans des campagnes d’ads sur les réseaux sociaux, mais aussi en amplification en-dehors des réseaux sociaux, mais aussi dans de la publicité à côté des contenus de créateurs, sans partenariat direct. Grâce à cette approche, les marques peuvent profiter de l’engagement et de la crédibilité des profils tout en gardant le contrôle du message véhiculé, en mesurant leurs résultats et en augmentant la portée de leurs campagnes.

- Les micro influenceurs ont la cote
Aux États-Unis, comme en France et en Europe, les marques privilégient les micro influenceurs (61%), car elles misent sur la crédibilité, la proximité et la rentabilité. Les critères de sélection sont la réputation du profil, son alignement avec l’audience et son alignement avec la marque. Mais, 32% des annonceurs évoquent la difficulté d’identifier les bons profils avec qui travailler. Ce qui montre qu’elles ont besoin d’accompagnement et de ressources fiables pour le faire.

- Le marché reste mal structuré et difficile à mesurer
Le marketing d’influence est un milieu encore très jeune, qui doit continuer de se structurer. 75% des partenariats sont payés avec un montant fixe, pour des KPI majoritairement tournés sur le ROI, l’engagement et la croissance d’abonnés. Pourtant, les objectifs principaux des marques qui investissent dans l’influence sont la notoriété et le ciblage de nouvelles audiences.

- L’intelligence artificielle se déploie rapidement
En 2025, tous les secteurs d’activités tentent d’intégrer l’intelligence artificielle à leurs pratiques pour déléguer certaines tâches. Les marques américaines ne font pas exception à cette règle. 46% d’entre elles l’utilisent déjà, principalement pour le montage, la création de briefs et la personnalisation. Mais, elles craignent, presque à l’unanimité, de perdre l’authenticité et le lien humain.
L’étude complète est disponible ici.
