Au Lokal de Jean Pormanove, la violence est-elle de retour ?
Twitch. Depuis la mi-septembre, le Lokal où évoluait Jean Pormanove est de retour. À sa tête, plus de Narutovie ou de Safine, mais le frère du premier, qui s’appelle Gwen. Il a décidé de reprendre un bail dans le local situé à Nice, pour poursuivre les lives, sur sa chaîne Twitch lancée en février 2019. L’objectif reste similaire, à savoir d’inviter des amis à échanger en direct, sous l’impulsion de messages envoyés dans le chat ou en réaction à une actualité.
Ses premiers lives sont tranquilles. On peut ainsi retrouver Gwen, entouré notamment de trois figures Yass, Marie ou encore 3 cheveux. Ils discutent autour d’un pizza ou bien on retrouve Gwen seul en train de peindre sur un mur ou sur des toiles, qu’il vend ensuite. Puis, petit à petit, l’ancien Lokal commence à reprendre le dessus. Les gifles reprennent. Mais pour éviter de se faire bannir, la caméra est coupée pour ne pas avoir les images, mais seulement le son. Des images qui n’ont pas mis longtemps à faire parler, si bien que ce vendredi 10 octobre, la police a perquisitionné le local et reparti avec le matériel informatique, comme le précise Mediapart.
Le Lokal renoue avec ses vieux démons
Un retour de la violence qui interroge. Il y a quelques jours, c’est le député Denis Masséglia qui avait alerté l’ARCOM sur ces nouveaux lives. Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont également partagé leur étonnement de revoir le collectif de retour, seulement quelques semaines après la mort de Jean Pormanove. Surtout qu’Owen (alias Narutovie) avait annoncé la fin du Lokal, au mois d’août.
L’émission Le Lokal – dans laquelle Jean Pormanove avait été humilié et violenté – reprend sur Twitch.
Une situation choquante dont j’alerte aujourd’hui l’@Arcom_fr. pic.twitter.com/DMr30c41GD
— Denis Masséglia (@denis_Masseglia) October 3, 2025
Cette nouvelle perquisition et l’ouverture d’une seconde enquête ne semble pas freiner les envies du Lokal. Sur les réseaux sociaux, on peut retrouver de nombreux messages de soutien à Gwen et à sa clique, ainsi que des messages haineux envers les journalistes qui racontent mal les faits, selon les protagonistes.
