46% des 18-24 ans affirment que les réseaux sociaux ont un impact négatif sur leur santé mentale

46% des 18-24 ans affirment que les réseaux sociaux ont un impact négatif sur leur santé mentale

Social media. Les enjeux liés à la santé mentale ont pris énormément d’ampleur ces dernières années, que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, à tel point que le premier ministre, Michel Barnier, en a fait la Grande Cause Nationale pour l’année 2025. Ce sujet est tellement d’actualité, que plusieurs études se penchent sur la question, notamment l’étude nationale Mentalo, qui se concentre principalement sur les jeunes entre 11 et 24 ans.

Le 7 octobre 2024, la plateforme Dailymotion a révélé, pour la seconde fois, son baromètre de la santé mentale des utilisateurs entre 18 et 24 ans sur les réseaux sociaux. Parmi les différentes données dévoilées, on peut constater que les plus jeunes consomment toujours plus de contenus sur les différentes plateformes, alors qu’ils sont conscients qu’elles sont nocives pour leur santé mentale.

3 choses à retenir sur le Baromètre de la santé mentale de Dailymotion

Voici trois enseignements à retenir de l’étude de Dailymotion sur la santé mentale des jeunes en 2024:

  • 65% des utilisateurs entre 18 et 24 ans ont déjà été confrontés à de la violence en ligne

Les réseaux sociaux sont un endroit où il est facile de subir du cyberharcèlement, notamment parce que n’importe qui peut créer un compte et profiter de sa liberté d’expression pour déverser de la haine sur internet, et tout ça anonymement. 45% des répondants sont directement victimes de ses violences, qui se caractérisent majoritairement par des commentaires haineux sous leurs publications, ou en message privés. D’après le baromètre de Dailymotion, la première cause de cyberharcèlement concerne leur apparence et leur orientation sexuelle.

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  • Les 18-24 ans sont conscients que les réseaux sociaux ont un impact négatif sur leur santé mentale, mais consomment toujours plus de contenus

39% des 18-24 ans trouvent qu’ils perdent leur temps sur les plateformes. Cette donnée s’explique par le caractère addictif des différentes plateformes, notamment de TikTok et son algorithme qui propose toujours plus de contenus. Pourtant, 37% des répondants ont augmenté leur consommation de vidéos depuis l’année dernière.

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  • Les jeunes souhaitent que les plateformes proposent du contenu positif et instructif

En tant que consommateurs des contenus proposés par les réseaux sociaux, les 18-24 ont des attentes concernant les vidéos et publications qui leur sont proposées. À 36%, ils attendent que les algorithmes leur soumettent du contenu positif et instructif, alors que le reste de la population française souhaite à 46% que les plateformes mobilisent leurs efforts pour limiter l’accès aux contenus sensibles.

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