En Belgique, les influenceurs ne sont plus obligés de communiquer leur adresse
Influenceurs. En août 2022, nous vous révélions que 50 influenceurs avaient été rappelés à l’ordre en Belgique. En effet, la SPF Économie avait édité un texte de loi destiné au métier d’influenceurs. Ce guide de bonne conduite leur demandait, entre autres, de faire figurer sur chacun de leur profil sur les réseaux sociaux leur numéro d’entreprise ainsi que leur adresse professionnelle, qui est bien souvent leur adresse personnelle. Cette mesure visait à protéger les consommateurs en ce qui concerne les publicités sponsorisées.
Mais cette obligation n’a pas plu à certains créateurs de contenu qui refusaient de faire figurer l’adresse de leur domicile privé sur la toile. En refusant de se conformer à la règle, ces influenceurs risquaient jusqu’à 80.000 euros d’amende. En ce début d’année, la SPF Économie est revenue sur ce texte et les influenceurs résidant en Belgique ne sont plus obligés de communiquer leur adresse professionnelle sur les réseaux sociaux.
Les influenceurs belges et l’évolution de leurs obligations
C’est le quotidien belge, De Standaard, qui a révélé, ce mardi 2 janvier 2024, la nouvelle disposition mise en place par le SPF Économie à propos de l’obligation des influenceurs belges à renseigner leur numéro d’entreprise et leur adresse professionnelle sur tous leurs réseaux sociaux. Désormais, sur le site internet du service public général, on peut lire: « Vous pouvez également répondre à cette obligation en faisant référence à votre site internet sur vos réseaux sociaux. Vous devez ensuite répertorier les coordonnées de votre entreprise sur ce site internet ».
Donc, les créateurs de contenu qui réaliseront des publications sponsorisées devront renseigner les coordonnées de leur entreprise directement sur leur site internet, et non plus dans la description de leurs profils sur les réseaux sociaux. Alexia Bertrand, la secrétaire d’État à la protection des consommateurs, a déclaré que cette disposition permet aux influenceurs « d’éviter de devoir indiquer leur adresse privée directement sur leurs profils de réseaux sociaux ». Mais, elle n’a rien dévoilé sur l’avenir des amendes déjà infligées aux créateurs de contenu qui n’avaient pas respecté le texte initial.