Comment la loi sur les influenceurs chamboule leur quotidien

Comment la loi sur les influenceurs chamboule leur quotidien

Influence marketing. La loi sur le métier d’influenceurs a été votée. Elle précise que les créateurs de contenu sont désormais soumis à plusieurs obligations, comme celle d’indiquer via « publicité » ou « collaboration commerciale » lorsqu’ils sont dans le cadre d’un partenariat. Un contrat doit également être établi entre eux, les annonceurs et les agences. Le métier d’agent est aussi encadré. Mais concrètement, qu’est-ce que cette réglementation va changer dans le quotidien des influenceurs?

C’est certainement une question que vous vous posez. Si déjà de nombreux créateurs ont pris l’habitude d’être transparents avec leur communauté ou de signer un contrat pour tous leurs partenariats, ce n’est pas le cas de tous. Certains ont pris la parole sur les réseaux sociaux pour prévenir leurs abonnés des changements à venir, d’autres ont modifié leurs manières de faire, de peur de voir la DGCCRF sonner à leur porte.

Que va changer la loi pour les influenceurs

Celle qui en a parlé le plus longuement est Camille Callen, alias Noholita. Dans une stories sur Instagram datant du 6 juin, l’influenceuse prend le temps d’en discuter avec ses abonnés. « Le changement est assez radical. Il va falloir que l’on note partenariat, collaboration commerciale tout le temps, que ee soit un gifting, quand on est en voyage ou autres. Même si on ne reçoit pas de rémunération derrière, quand on met des liens affiliés et qu’on touche un pourcentage sur les ventes », confie-t-elle. Dans un de ses contenus précédents, Noholita avait précisé « collaboration commerciale, non rémunérée, gifting ». Trois termes pour ne pas être en infraction.

Pour éviter de ne voir une liste toujours plus longue de mots, la créatrice a statué sur un point. « Publicité, je vais l’utiliser dans un cadre où je suis rémunérée et collaboration commerciale, je le mettrai quand je ne suis pas rémunérée, mais que c’est du lifting, que je suis invitée à un voyage mais que je ne suis pas payée », poursuit-elle. « C’est dommage qu’il n’y ait pas de termes offert ou cadeau », finit-elle par conclure.

D’autres comme Marion Caméléon prennent le temps de mentionner quand il s’agit d’un lien affilié. Megan Vlt multiplie également les précisions en indiquant dans un récent post, la collaboration rémunérée plus l’invitation de la marque a participé à un voyage presse. La loi précise les peines encourues si un influenceur manque à ses obligations. Il risque jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 300.000 euros d’amende.

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