De salarié à influenceur BtoB, comment se lancer?

De salarié à influenceur BtoB, comment se lancer?

Influenceur. L’influence BtoB n’est certainement plus un secret pour vous si vous suivez assidûment nos articles. Depuis trois ans, cette nouvelle forme de collaborations a fait son apparition dans le monde professionnel. Des experts dans leur secteur travaillent, donc sont rémunérés, pour mettre en avant les communications des marques souhaitant s’adresser à des profils de chefs d’entreprise et de décideurs. En France, des agences comme Les Années Folles ont fait de l’influence BtoB leur spécialité. En interne, une trentaine de profils évoluent.

Bien avant l’apparition de cette entité, La Brigade du Web a émergé sur Twitter notamment. Parmi les membres de ce collectif d’influenceurs BtoB, nous pouvons retrouver Jonathan Chan. Et en ce début d’année 2023, son rôle d’ambassadeur a bien évolué. « Après 9 ans passés chez le groupe de communication chez dentsu & iProspect, je suis heureux de vous annoncer que je deviens créateur de contenu B2B à temps plein », écrit-il plein de fierté sur LinkedIn. Nous l’avons rencontré pour qu’il nous explique pourquoi il a décidé de se lancer maintenant. Qu’est-ce qui a pesé dans la balance? Et comment voit-il l’avenir de son activité tout au long de l’année à venir?

Pourquoi se lancer en tant qu’influenceur BtoB?

Jonathan Chan est depuis des années un utilisateur assidu de Twitter et de LinkedIn. C’est grâce à sa présence sur ces plateformes, qu’il a pu alterner sa casquette d’expert avec celle d’influenceur. Si la cohabitation entre les deux, CDI et freelance, a longtemps été possible dans son cas, le créateur de contenu s’est vite retrouvé dépassé. « On est entré dans l’ère des créateurs. Avant il n’y avait pas cette incidence algorithmique, car les contenus étaient postés de manière chronologique. Aujourd’hui, ce côté a évolué, si bien que pour se différencier, on se met à faire des carrousels, à utiliser des techniques de copywriting, à penser de nouveaux formats. Il y a 4 ans, je mettais une heure pour faire tout mon contenu quotidien. Aujourd’hui ça me prend toute la journée », confie-t-il au site Les Gens d’Internet.

Si Jonathan Chan souhaitait poursuivre cette activité dans l’influence, il fallait qu’il y consacre plus de temps. Après avoir fait le tour dans son job, il s’est dit que c’était le bon moment de se lancer. Il se donne un an pour voir comment la situation évolue. Durant ce laps de temps, le créateur souhaite rattraper tout ce qu’il n’a pas pu faire avant. « Je souhaite me consacrer à la formation sur de nouvelles thématiques, de prendre le temps de m’informer à leur sujet. En faisant ça, je pourrais mieux expliquer les concepts », poursuit-il. Les NFT, les cryptomonnaies… font partie des catégories dans lesquelles Jonathan Chan aimerait s’investir.

Comment gagner sa vie en étant influenceur BtoB?

Pour partager sur l’ensemble des sujets qui l’intéressent, à savoir le social media, le marketing, le SEO ou encore la tech et l’innovation, Jonathan Chan a un planning éditorial bien rempli. Sur Twitter, s’il publiait auparavant une bonne trentaine de tweets par jour, il a décidé de ralentir et de se concentrer sur des threads. Il en compte entre 12 et 13 quotidiennement. Sur LinkedIn, le rythme est moins soutenu puisqu’il souhaite être présent tous les deux jours. Les entreprises intéressées par son savoir-faire et sa position d’experts font appel à lui pour s’immiscer dans ses publications.

« Les formats que je vends ce sont les infographies, les carrousels et les threads sur Twitter », nous explique-t-il. Jonathan Chan est très présent sur les événements professionnels. Pour Vivatech par exemple, il a été rémunéré selon le nombre de places vendues. Pour le moment encore, « la moitié de mes partenariats concerne des sujets social media et influence. Je reçois parfois des demandes sur des sujets de cybersécurité et des levées de fonds. »

Son objectif pour 2023 est donc de se faire une place dans ce secteur et de faire comprendre aux entreprises, que le plus important dans leurs collaborations est l’apport de valeurs et non les chiffres.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *