Ce post LinkedIn en France a explosé tous les compteurs en moins de 12h
LinkedIn. Dimanche, 21h. Peu de personnes prennent l’habitude ce jour-là, à cette heure-ci, d’ouvrir LinkedIn pour scroller et espérer lire un énième post inspirant. Pourtant, ce 8 mai en France, une publication a affolé tous les compteurs. Celle d’Elliot Papadiamandis. Non, ce n’est pas un influenceur de la plateforme. Il a à ce moment-là, 19 personnes dans son réseau, et n’a jamais publié une seule fois sur LinkedIn. Ce qu’il s’apprête à réaliser est un exploit (oui, rien que ça!).
Ce dimanche soir, après un dîner avec une pointe de LinkedIn, aka Thibault Louis, Elliot Papadiamandis prend la décision de passer un message sur la plateforme. « J’ai 16 ans. Je joue aux échecs et je suis maître international. Quand les Américains ou les Indiens de mon âge ont ces résultats, les entreprises sont fières de les sponsoriser. Mais, en Europe, c’est moins naturel. On aide plus facilement les footballeurs ou les joueurs de tennis. », commence-t-il par écrire.
« Alors, je vous écris aujourd’hui pour vous annoncer ma recherche d’un sponsor pour m’amener le plus haut possible au niveau mondial…. PS: Vu que je commence de zéro sur LinkedIn, un petit like ou commentaire de soutien serait vraiment cool », poursuit-il. Le but de son message était pourtant simple: Elliot Papadiamandis recherche une entreprise prête à le suivre autour du monde pour l’aider à financer ses plus grandes réussites. Difficile de vous en dire plus sur le fond de ce message, car il a été supprimé par LinkedIn.
Des millions de vues en moins de 12h pour un post sur LinkedIn
En moins d’une heure, sa publication a été vue plus de 80.000 fois. Le lendemain matin, ce chiffre dépassait les 1,5 million de vues avec plus de 34.000 j’aime, 688 commentaires et près de 1500 partages. Mais l’algorithme de LinkedIn, plutôt que de se réjouir de cette belle performance, a trouvé ça suspect. Si bien que le lundi matin, Elliot Papadiamandis s’est vu bannir du réseau social et a vu disparaître cette publication lue par une grande majorité des utilisateurs français. « Le post a été censuré de façon inexpliquée, car il ne contenait rien de séditieux. C’est un message banal, sans provocation. Mais le grand nombre de vues en si peu de temps a certainement déclenché l’alerte des robots. Cela a éveillé des soupçons », indique son père Mathieu Papadiamandis, comme le souligne ce site.
Pour l’aider à retrouver de la visibilité et faire en sorte que LinkedIn laisse la publication en ligne, le spécialiste du réseau social Thibault Louis a lancé un appel via un post. Il a taggué LinkedIn et dans l’espace commentaire, chacun y est allé de sa mention pour que l’équipe fasse quelque chose. Les hashtags #freeelliot #libérezelliot ont même été créés pour l’occasion. Certains utilisateurs suggèrent que LinkedIn devienne sponsor d’Elliott après l’avoir banni.
Mise à jour du 11 mai: le profil d’Elliott est revenu tout comme sa publication que vous pouvez retrouver juste en-dessous.