51 agences signent la Charte de la relation influenceur érigée par le SCRP

51 agences signent la Charte de la relation influenceur érigée par le SCRP

Influenceurs. Les créateurs de contenu font les yeux doux à de nombreux annonceurs. En plus des agences spécialisées dans le domaine, celles de conseils en relations publics guident également leurs clients sur des stratégies de marketing d’influence à mener. Ces pratiques sont désormais encadrées. Le Syndicat du Conseil en Relations Publics (SRCP) a dévoilé au mois de novembre une charte de la relation influenceur. Elle a été signée par 51 agences adhérentes et par les professionnels membres du SYNAP.

Si le SRCP publie en cette fin d’année ses propres règles, c’est avant tout un travail mené sur plusieurs mois. « Avec le référentiel de la mesure, nous avions déjà franchi une première étape, en y intégrant les KPIs spécifiques pour ce type de campagne. Il y a plusieurs mois nous avons travaillé sur le code de déontologie pour y intégrer la partie sur les influenceurs », précise Pascale Azria, présidente du syndicat, au magazine Les Gens d’Internet.

Après avoir discuté avec des agences, différentes pratiques ont émergé. « Il y a un enjeu de clarification, de trouver une posture ferme sur ce sujet et d’accompagner l’évolution du marché en partageant les bonnes pratiques », poursuit-elle. Cette charte a un double objectif, celui de la crédibilité et de la confiance. « Plus il y aura de la confiance, plus il y aura des collaborations avec les influenceurs. »

La Charte de la relation influenceur en détail

Voici les 5 points sur lesquelles l’ensemble des acteurs se sont accordés.

Le conseil: les agences de conseils en relations publics qui poussent les annonceurs à avoir recours au marketing d’influence, s’engagent à leur donner toutes les informations sur la stratégie menée. Les objectifs de la campagne mais également les moyens de les analyser doivent être précisés pour ne laisser personne dans le flou.

La neutralité et l’intégrité: afin de conseiller au mieux les annonceurs, les agences de conseils en relations publics ne doivent pas avoir de liens matériels avec une agence/plateforme de marketing d’influence.

La transparence: pour que l’annonceur puisse avoir une vision globale la stratégie menée, l’agence de conseils en relations publics a dans son intérêt, l’obligation de préciser la stratégie d’influence retenue en spécifiant si les créateurs de contenu seront rémunérés, si une plateforme/agence/agent a été sollicité(e). Dans la proposition commerciale, chaque dépense doit être mentionnée.

La nature de la collaboration et les règles adéquates: lors d’une collaboration rémunérée, l’ARPP demande à l’influenceur de spécifier clairement ce partenariat à sa communauté. Il est dans l’obligation de le faire s’il a été payé, si la marque a un droit de regard sur la création de contenu réalisée et si la publication fait la promotion d’un produit ou d’un service.

Établir un bilan quantitatif et qualitatif à partir de datas sourcées objectivement: lorsqu’une collaboration se termine, l’agence est tenue de réaliser un bilan en y mentionnant toutes les retombées du projet. L’annonceur doit savoir de quelles manières sa campagne a rayonné autrement qu’avec la seule mesure du reach, des effets sur le public etc.

Retrouver l’intégralité de la Charte sur cette page.

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