Instagram. « Ces chiffres remplacent la vraie valeur des gens. Ça devient le seul moyen de mesurer si on a réussi sa vie ou pas. » L’univers des réseaux sociaux n’est pas un monde de bisounours, tout le monde le sait. La popularité sur ces plateformes en ligne a pour conséquence de susciter de nombreux commentaires, parfois peu élogieux sur le travail posté ou sur un avis partagé. Aujourd’hui, les créateurs de contenu sont nombreux à en parler ouvertement à leur communauté. Et ce sont loin d’être les seuls.

Les réseaux sociaux est l’un des sujets qui inspire le plus Netflix. Après des documentaires sur la manière de percer sur YouTube et ailleurs, ou encore les créations mettant en scène des influenceurs, une nouvelle série fictive est cette fois-ci consacrée à l’univers d’Instagram. Disponible depuis le 28 février, « Followers » nous plonge dans les bons, mais surtout les mauvais côtés de cette popularité web.

Un quotidien qui ne fait pas tant rêver

Réalisée par Mika Ninagawa, la série japonaise se concentre sur Natsume. Cette jeune femme rêve de devenir actrice professionnelle alors qu’elle multiplie les petits boulots, comme de la figuration sur des films ou en remplaçant des mannequins en retard sur les shootings. Pour se faire remarquer, elle distribue des cartes de visite lors de soirée mondaines. Mais une rencontre va tout changer. Enfin, surtout une mention sur Instagram va lui permettre de se faire connaître. Mais est-ce une bonne nouvelle? La réponse est évidemment non.

Si au début les like ainsi que le nombre d’abonnés ne cessent d’augmenter, ses moindres faits et gestes sont scrutés avec attention. Elle est dorénavant invitée aux soirées mondaines mais ça n’est pas sans conséquence… Au moindre faux pas, Natsume va connaître les publications et commentaires négatifs à son égard, un quotidien qu’un grand nombre d’influenceurs vivent. Composé de 9 épisodes d’une quarantaine de minutes, la série propose d’avoir un point de vue principalement féminin à ce sujet. Outre les réseaux sociaux, « Followers » se focalise également sur les aspects peu appréciables de ces métiers tant convoités (photographes, stylistes ou mannequins). La superficialité pointe presque tous les jours le bout de son nez…

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