Les micro-influenceurs se professionnalisent de plus en plus

Les micro-influenceurs se professionnalisent de plus en plus

Influenceurs. « Les micro-influenceurs sont conscients du pouvoir d’influence puissant qu’ils dégagent et sont écoutés par leur communauté ». On ne le répètera jamais assez: les créateurs de contenu à petite audience intéressent de plus en plus les équipes marketing. Ils ont un taux d’engagement relativement élevé et restent proches de leur communauté.

Mais les marques sont-elles intéressées par ces profils? Est-ce qu’ils sont rémunérés? L’agence d’influence marketing Influence4You vient de dévoiler une étude mondiale sur le sujet. Elle a questionné plus de 4400 micro-influenceurs pour avoir leur retour d’expérience. En France, les micro-influenceurs ont pour la plupart commencé leur vie digitale il y a 3 ans. Ils ont en moyenne 28 ans. 21% d’entre eux déclarent être parents.

Des micro-influenceurs rémunérés…

Ces créateurs de contenu évoluent dans des domaines variés avec entre 10.000 et 100.000 abonnés. La mode, la beauté, le voyage ou encore le sport sont leurs domaines de prédilection. Si ces grandes thématiques sont couvertes par de « gros » influenceurs, les plus petits arrivent quand même à tirer leur épingle du jeu. Ceux avec plus de 10.000 abonnés sont 79% à recevoir régulièrement des produits. 69% de ces créateurs de contenu notent une hausse des partenariats par rapport à l’an passé. Près de la moitié d’entre eux se font rémunérer s’ils ont entre 10.000 et 50.000 followers.

Ils sont 23% à gagner plus de 1000 euros par an avec leur collaboration. « La taille de leur communauté joue un rôle majeur dans le type de partenariat auxquels ils participent », précise Influence4You. Les pays anglophones sont les plus avancés. 57% d’entre eux sont habitués à des collaborations rémunérées. Ces dernières sont principalement réalisées par les comptes ayant plus de 50.000 abonnés.

… mais qui n’en vivent pas pleinement

En gagnant de l’argent, certains ont monté des micro-entreprises. Ils ne sont pas nombreux puisque seulement 22% des micro-influenceurs sont dans ce cas. Les créateurs de contenu ne peuvent cependant pas en vivre pleinement.

Leur situation pourrait évoluer au fil des années. Des agences spécialisées dans la micro-influence comme Jaivy ou encore Sampleo travaillent avec ce genre de profils. Les collaborations avec des influenceurs de niche à plus faible audience est donc à regarder de près ces prochaines années.

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