5 critiques sur le documentaire Kaizen d’Inoxtag, vues sur les réseaux sociaux

5 critiques sur le documentaire Kaizen d’Inoxtag, vues sur les réseaux sociaux

Inoxtag. Le projet de la rentrée a enfin été rendu public. Ce 14 septembre, la communauté d’Inoxtag a pu découvrir son documentaire Kaizen, sur l’ascension de l’Everest. Plus de 2h de vidéo qui retrace l’année de ce projet, le plus gros du YouTubeur. En l’espace de 24h, les images ont réuni plus de 10 millions de vues et plusieurs dizaines de milliers de commentaires. La veille, le 13 septembre, plus de 500 cinémas en France et à l’étranger proposaient une avant-première du documentaire. Selon YouTube, 300.000 places ont été vendues pour la soirée. Une belle réussite pour l’équipe d’Inoxtag et son agence, Webedia.

Si la profession applaudit cette création, de nombreuses personnes y sont allées de leur commentaire. Leur regard critique donne un aperçu des retours que l’on peut recevoir après une telle aventure. Comment un projet comme celui-ci a-t-il réellement été accueilli? Quelles sont les critiques qu’on lui apporte? Pour mieux comprendre les retours plutôt négatifs et savoir ce qu’un tel documentaire a comme impact, voici une liste des 5 retours principaux que l’on a vu sur les réseaux sociaux.

Quelles sont les critiques sur le documentaire d’Inoxtag, Kaizen?

  • TheKairi78 à l’avant-première

Le 13 septembre au Grand Rex, le streamer thekairi78 était parmi les invités pour assister à la projection. Il avait récupéré sa place auprès de son ami Gianni, qui avait eu les invitations via Mathis Dumas, le guide de haute montage qui a accompagné Inoxtag sur le projet. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu, car le streamer a été sorti de la salle. Des vidéos sur son départ ont été enregistrés et publiées sur les réseaux sociaux, permettant à sa communauté de voir ce qu’il s’est passé et de le soutenir.

Sa présence n’a pas été souhaitée, car TheKairi78 a été accusé de viol en 2023, banni de Twitch et était en couple avec une adolescente de 16 ans quand lui en avait 33 ans.

  • « Ce n’est pas un documentaire »

« Ça ne mérite pas d’être au cinéma, car ce n’est pas un documentaire. C’est un vlog de 2h ». Le YouTubeur Regelegorila a décidé de mettre les pieds dans le plat, en expliquant que Kaizen n’a pas sa place au cinéma, mais sur les réseaux sociaux. Parmi les arguments qu’il donne, le vidéaste spécialiste du secteur indique qu’il manque « une narration », dénonçant « un enchaînement de TikTok » qui revient sans cesse sur le même message positif « croyez en vos rêves ». Les codes de YouTube présents dans le film, le dérangent également.

Pour le YouTubeur, ce genre de projet n’a donc pas sa place sur grand écran. Il espère ne pas voir d’autres vidéos de ce type projetées au cinéma. Pourtant, ce type de procédé pourrait revenir, car YouTube et MK2 ont noué un partenariat. Face au succès de Kaizen, nous ne doutons pas de voir d’autres aventures de ce type arriver.

  • Les placements de produits

Dans le documentaire d’Inoxtag, des marques se sont intégrées. On peut y voir Erborian, Fitness Park ou encore Deezer. Ces intégrations ont permis à l’équipe de financer en partie ce grand projet qui a coûté plus d’un million d’euros.

C’est surtout sa collaboration avec Orange qui fait réagir. Un peu avant la sortie de ce documentaire, Inoxtag a tourné une publicité pour les réseaux sociaux avec la marque, où ils parlent ensemble de ce besoin de déconnexion. Un paradoxe pour certains utilisateurs, car le YouTubeur travaille sur les réseaux sociaux et gagne sa vie grâce aux personnes connectées.

  • Un « caprice de riche »

Ce documentaire a été possible financièrement grâce à une belle levée de fonds auprès des marques partenaires. Et pour certains, cette somme réunie a permis de déployer des moyens que personnes n’auraient pu se permettre, personne sauf Inoxtag. Cette vision du projet remet en question le message porté par le YouTubeur dans ce documentaire: réussir à atteindre ses rêves avec un du travail et de la volonté. Une vision qui pour une partie des critiques peut être entendue par les plus jeunes de sa communauté, mais qui énerve les plus âgés, n’ayant pas les moyens de réaliser leurs rêves.

  • La chance d’être Européen

Une autre critique concerne les Sherpas l’ayant accompagné sur le projet. Ils ont été invités à Paris pour assister à l’avant-première et pour participer à la grande fête après la projection. Ces Népalais vivent des ascensions de l’Everest, en risquant leur vie à chaque fois. Certains utilisateurs auraient apprécié voir ce message davantage appuyé dans le documentaire et avoir un regard neutre sur « l’exploitation » de cette population pour assouvir le rêve d’Européens.

 

Un projet aussi gros ne peut que soulever tout un tas de critiques. Ces commentaires permettent également de savoir quel est le regard porté sur ce genre de projet, lorsque ce ne sont pas des personnes appréciant le travail du créateur. Comment ces grosses productions vont-elles prises en considération pour la suite? Comment éviter ce type de commentaire? Le documentaire d’Inoxtag est le début de belles réflexions dans le secteur de la Creator Economy.

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