YouTube, TikTok, Instagram… l’usage des réseaux sociaux par les moins de 13 ans
Réseaux sociaux. En France, les enfants de moins de 13 ans n’ont pas le droit d’être sur les réseaux sociaux, comme le précise l’association e-enfance.org. Les applications ont l’interdiction de collecter la donnée de ces mineurs. Pourtant, ils sont nombreux à avoir ouvert au moins un profil sur ces plateformes. C’est ce que rapporte l’agence Heaven dans la cinquième édition de son étude « Born Social 2020 ». 200 enfants de moins de 13 ans ont expliqué leur rapport aux réseaux sociaux une semaine après la rentrée. Nés après 2007, ils vivent avec le choix permanent de télécharger le réseau social le plus adéquat pour échanger avec leurs amis, 87% d’entre eux ayant un smartphone.
Les jours d’école, ils passent en moyenne 1h27 minutes sur leur téléphone. Ils s’y rendent principalement pour discuter avec leurs proches. Derrière l’utilisation des SMS, ils sont 39% à se rendre sur des plateformes virtuelles comme Fortnite ou Animal Crossing pour le faire. 26% se rendent également sur les réseaux sociaux. Pour cela, ils se connectent tous les jours à YouTube (59,1%), Snap (42,3%), WhatsApp (39,8%), TikTok (39,2%) ou encore Instagram (22,7%).
Très peu de partages en public
Sur les applications communautaires, leurs comptes sont pour la plupart privés. Ils semblent tous avoir conscience des dangers auxquels ils font face (pédophiles, moqueries etc). Seuls 17% d’entre eux ont au moins un profil public. 78% ont moins de 50 abonnés, ce qui réunit les amis et la famille. Les pré-adolescents qui culminent à plus de 1000 followers ont tous plus de 11 ans. La fonction première de ces applications est de communiquer avec leurs proches via les messageries. Ils sont très peu à publier quotidiennement leur vie de tous les jours. 14% le font en postant au moins une photo, une vidéo ou une story.
Quelques-uns suivent sur ces réseaux sociaux des marques (Nike, Adidas ou encore DCM Jennyfer) ainsi que des créateurs de contenu (Squeezie, Léna Situations ou Michou). Ils savent pertinemment que les influenceurs vivent de publicités et sont 34% à trouver qu’ils enchaînent trop les partenariats. En revanche, ils semblent moins voir les publicités effectuées par les marques seules via par exemple des posts sponsorisés dans le fil d’actualité. 34% d’entre eux disent ne pas les voir.
Découvrez l’étude ci-dessous:
Suivez l'actualité des influenceurs sur Twitter Abonnez-vous à notre newsletter