« Le secteur de l’influence manque de transparence », note Emilie Cabanié de chez Havas Play

« Le secteur de l’influence manque de transparence », note Emilie Cabanié de chez Havas Play

Influence marketing. Le secteur de l’influence comme on le connait aujourd’hui, va bientôt fêter ses 20 ans. Durant ces deux décennies, l’industrie a eu le temps de largement évoluer, de voir arriver de nombreux acteurs pour la structurer et même de voir apparaître une loi pour l’encadrer. Pour mener à bien toutes les campagnes d’influence, les agences ont également su grandir et trouver leur savoir-faire. C’est le cas chez Havas Play, l’équipe dédiée à l’influence du groupe. « Il y a 3 ans on était seulement 3 dans l’équipe, en septembre, on sera 11 », confie fièrement au site Les Gens d’Internet, Emilie Cabanié, head of influence.

Après avoir mené des dizaines et des dizaines de campagnes, l’équipe de chez Havas Play a su se structurer et développer sa propre vision de l’influence. Par exmple, pas question chez elle de capitaliser sur le montant reçu par les créateurs lors d’un projet. « C’est un secteur qui manque de transparence à mon sens », poursuit-elle. « Être transparent, c’est ne pas marger sur le cachet des influenceurs ». Un choix stratégique: « ça nous permet de mesurer toutes les campagnes » sans prendre en compte le pourcentage prélevé sur le cachet de l’influence, ce qui peut fausser les calculs.

Au-delà de ce parti pris, l’équipe de chez Havas Play note également une évolution côté annonceur. « Il y a de plus en plus de secteurs qui se mettent à l’influence. On le voit notamment avec le secteur bancaire qui investit de plus en plus pour aller toucher les jeunes », analyse Emilie Cabanié. Au sein du groupe, les clients adoptent les stratégies d’influence dans leur plan média plus global. Un choix davantage visible.  « 80% des clients viennent des agences média du groupe. Ils ont inclus l’influence comme un levier média comme un autre », conclut la head of influence.

Cette année, Havas Play a accompagné Hello Bank!, Les sapeurs pompiers de Paris ou encore Basic-Fit.

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