Influence4You sort du régime de la sauvegarde

Influence4You sort du régime de la sauvegarde

Influence marketing. L’année 2024 n’aura pas été de tout repos pour Influence4You. L’un des plus anciens acteurs de l’influence français avait demandé fin 2023, à être placé en procédure de sauvegarde. « Pour protéger notre activité en 2024, j’ai demandé à placer Influence4You sous le régime de la sauvegarde ce qui a été accepté le 4 décembre dernier. Sans cela nous aurions été dans une situation intenable dans les prochains mois. Cela nous permettra d’étaler nos dettes (PGE, …) et nous restructurer pour être en mesure de payer nos partenaires à la sortie de cette procédure », précisait à ce moment-là, Stéphane Bouillet, cofondateur.

Le 24 décembre 2024, le tribunal s’est prononcé, à la suite de l’analyse d’un « plan de sauvegarde adressé le 11 octobre 2024 ». Après un prolongement de six mois de la sauvegarde, la plateforme d’influence est sauvée. Influence4You sort de la procédure et commence l’année bien mieux qu’il y a 12 mois. « Une nouvelle page s’écrit pour Influence4You. Nous sommes à nouveau une entreprise « normale », et surtout, pleine d’ambitions pour 2025″, se réjouit Stéphane Bouillet sur LinkedIn. « La vie d’une entreprise est faite de montagnes russes (j’ai été au plus haut et j’ai failli perdre la boite, mais on redémarre avec humilité). Avec de la résilience, et un soupçon de masochimse ( ?) , les plus beaux rebonds sont possibles », poursuit-il.

Pour réussir à sortir de ce plan de sauvegarde, Influence4You est passé par de nombreux caps. Le premier a été de vendre sa branche agence, No Scroll, à heaven, en mars 2024. Une manière de faire baisser ses charges, et de se séparer d’une bonne partie de ses équipes. L’ambition était alors de se concentrer principalement sur la plateforme d’influence, permettant aux annonceurs de piloter l’ensemble de leurs campagnes sur un seul et même outil. Pour retrouver sa croissance, l’équipe a également bénéficié d’une levée de fonds, mais aucun détail n’a été partagé à ce sujet. « En 2025, on passe à la vitesse supérieure », conclut Stéphane Bouillet.

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