L’Office national du tourisme allemand lance sa propre influenceuse virtuelle
Influence marketing. L’intelligence artificielle est un outil de plus en plus utilisé, et dans tous les domaines. Son but est simple: simplifier les tâches effectuées par les humains. Et désormais, on la retrouve vraiment partout. Les contenus générés sont tellement bien réalisés qu’il est parfois difficile de distinguer le vrai du faux. Surtout avec l’émergence des influenceurs IA. Ils sont très utilisés en France et partout dans le monde, pour une raison simple: c’est beaucoup plus facile de travailler avec un influenceur que l’on peut contrôler de A à Z.
En Allemagne, l’intelligence artificielle fait ses premiers pas dans le domaine du tourisme. L’Office national du tourisme allemand a imaginé Emma, la première influenceuse virtuelle spécialisée dans les voyages en Allemagne.
Avec l’influenceuse Emma Travels Germany, l’Office de tourisme allemand a l’occasion de promouvoir ses paysages
Emma est une IA qui ressemble à une jeune femme blonde dans la trentaine, qui habite à Berlin et qui a un style typiquement allemand. Elle partage ses aventures sur son compte Instagram, Emma Travels Germany, et elle possède déjà plus de 3000 abonnés depuis son lancement le 17 octobre 2017. Cette influenceuse virtuelle a été conçue pour promouvoir les destinations touristiques allemandes. C’est une ambassadrice qui vise à incarner l’image de l’Allemagne et à susciter l’intérêt des voyageurs du monde entier.
Sur le site internet de l’Office national du tourisme, Emma répond aux questions des visiteurs et interagit avec eux. Elle est capable de fournir des informations touristiques pratiques et des recommandations de voyage, et pourrait, à l’avenir jouer le rôle de compagnon de route, avec des suggestions d’itinéraires personnalisés selon les goûts des utilisateurs. Selon Petra Hedorfer, PDG de l’Office national du tourisme, Emma est une « étape majeure dans la stratégie digitale de l’Allemagne », et rassure les utilisateurs qui craignent que les influenceurs virtuels ne remplacent totalement les créateurs de contenu. Emma n’est pas là pour les remplacer, mais pour les « compléter ».