Jeux Olympiques de Paris: comment cette athlète se construit une communauté sur les réseaux sociaux

Jeux Olympiques de Paris: comment cette athlète se construit une communauté sur les réseaux sociaux

Influence marketing. Les Jeux Olympiques à Paris sont le moment de mettre en lumière le travail des sportifs. Comme chaque année, nombreux d’entre eux ont dû dépenser des sommes astronomiques pour financer leur venue à la compétition via l’achat des tenues, mais surtout en payant leurs propre entraînements. Pour financer ces dépenses qui peuvent dépasser les 200.000 euros par an, certains d’entre eux ont décidé de se lancer sur les réseaux sociaux. Les Gens d’Internet vous propose une série de trois articles et vidéos pour comprendre comment l’influence peut permettre à ces personnalités du sport de réunir de l’argent des partenariats avec des marques.

Ces dernières années, les sportifs sont nombreux à avoir fait leurs premiers pas sur les réseaux sociaux. Ils n’ont pas pour but de débuter une carrière dans la création de contenu, mais plutôt de monétiser leur communauté. Et la première étape, est de se construire une bonne base d’abonnés. Pour en parler, nous avons rencontré Solène Mazingue, une athlète de haut niveau en danse sur glace. À la suite d’un grave accident lors d’un entraînement, elle a décidé de partager son expérience sur internet.

« Je veux aider les gens à se surpasser dans la vie »

Solène Mazingue est athlète en danse sur glace pour l’équipe estonienne. En septembre 2022, elle chute avec son partenaire sur la glace, lors d’un entraînement. La jeune femme est victime d’une fracture du crâne et d’une hémorragie cérébrale. Après plusieurs opérations, plusieurs mois de rééducation, Solène Mazingue a pu chausser ses patins à nouveau pour continuer sa passion. C’est à ce moment-là qu’elle décide de se lancer sur les réseaux sociaux, « pour aider les gens qui ont traversé un traumatisme, pour leur montrer que c’est possible d’aller de l’avant », explique l’athlète.

Sur Instagram, elle réunit plus de 90.000 abonnés. Elle publie quotidiennement des Reels, et des stories, « pour interagir avec ma communauté », précise-t-elle. Sur TikTok, elle partage des vidéos plus décontractées et basées sur l’humour à ses 160.000 abonnés. Enfin, sur YouTube, elle aborde des sujets sérieux dans des vidéos longues et des Shorts. Sur cette plateforme, elle rassemble 140.000 abonnés. Même si le contenu que publie Solène Mazingue sur les différents réseaux sociaux n’est pas le même, elle est convaincue que sa communauté, elle, ne change pas.

@solenemazingue_ 🧠 WHAT’S ON MY MIND – EPISODE 0 🧠 🎬 Exciting! I’m thrilled to announce the launch of my “What’s on my mind” series on my social networks! 🚀 In this series, I’ll be sharing my current thoughts, as I’m an overthinker by excellence. We’ll be touching on everything from serious topics to lighter ones, for a varied and authentic experience. 🤔💬 I hope this series will allow us to discuss together, help each other and create a community where everyone feels heard and understood. Get ready to dive into the twists and turns of my thinking and laugh as much as think! 🌟 #WhatsOnMyMind #SeriesLaunch #overthinkercommunity ♬ son original – Solène Mazingue

Avec une base d’environ 400.000 abonnés sur tous les réseaux sociaux confondus, Solène Mazingue les décrits comme très actifs, avec leurs commentaires notamment. Selon elle, ils entretiennent ensemble un véritable lien d’entraide. « On se donne souvent des conseils », affirme-t-elle. « Voir leurs messages m’aide énormément à continuer et à ne pas abandonner », ajoute Solène Mazingue. Même si le cœur de son contenu tourne autour du sport et des séquelles qu’elle subit à cause de son accident, la jeune femme ne se résume pas seulement à une athlète de haut niveau, mais aussi comme « quelqu’un qui dégage quelque chose et qui veut aider les gens à se surpasser dans la vie ».

Avec une arrivée récente sur les réseaux sociaux et dans le monde de l’influence, Solène Mazingue est toujours en train d’expérimenter avec son contenu et ses partenariats sur les différentes plateformes. « Je découvre petit à petit ce qui plaît aux gens, ce qui plaît moins, comment je pourrais agrandir ma communauté », révèle-t-elle. Étant une grande fan de bien-être et de mode, Solène Mazingue espère avoir l’occasion, à l’avenir, de collaborer avec ce type de marque, ce qui entre tout à fait dans la ligne éditoriale de son compte. Ce travail sur les réseaux sociaux pourrait lui permettre de financer ses exploits sportifs. Sur une année, son duo a besoin de 170.000 euros.

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