Aux Jeux Streamers: on y était et voici ce que l’on en retient

Aux Jeux Streamers: on y était et voici ce que l’on en retient

Influenceurs. Pour célébrer l’arrivée de la flamme olympique, France Télévisions a misé sur une stratégie tournée vers le Web. Le groupe a imaginé la compétition Aux Jeux Streamers. Ce 27 avril, 8 équipes de créateurs de contenu, de sportifs et de journalistes des chaînes se sont affrontées sur une dizaine d’épreuves durant 6h, à la défense Arena. Une sorte de Jeux Olympiques avant qu’ils ne commencent réellement, pour donner un avant-goût de ce à quoi l’on pourrait assister, mais avec des amateurs et quelques personnalités sportives.

Pour faire vivre ce rendez-vous en physique, des places ont été vendues pour qu’un public assiste à la compétition. Il était également possible de regarder l’événement en live sur Twitch, sur la chaîne de ZeratoR. Le streamer a eu la dure tâche d’animer cette demi-journée, aux côtés de Samuel Étienne. La finale a été basculée sur la chaîne de France TV Slash.

Un lieu transformé pour une compétition grandiose

France Télévisions, accompagné de Webedia, a mis le paquet pour ce concept. La Défense Arena a été transformée pour accueillir toutes les épreuves: de l’escalade avec un mur de 8m, à un terrain de volley et de basket, du ping pong, de l’escrime en passant par du saut en longueur. Une scène a été conçue pour accueillir les deux animateurs. Ils avaient un espace pour s’asseoir et commenter les épreuves. Au total, 34 caméras ont été déployées pour filmer toutes les épreuves. L’une d’entre elles était tenue par des fils et se baladait au-dessus des participants pour réaliser des images vues du ciel.

Des personnalités du sport comme Stéphane Diagana ont participé à Aux Jeux Streamers. Il évoluait au sein de l’équipe de Domingo. Entre les qualifications, le rattrapage et la finale, ce sont 6h de compétition qui ont été réalisées. De longues heures qui ont pu se faire ressentir à certains moments, notamment quand les épreuves étaient terminées. Difficile également de tout suivre puisque l’ensemble des confrontations se passaient en même temps et que, sur place, nous n’avions qu’un seul point de vue.

Aux Jeux Streamers, le 1er flop des JO ?

Des places, vendues entre 20 et 40 euros, ont été mises en vente pour assister Aux Jeux streamers, mais elles n’ont pas toutes été écoulées. Sur place, le public était assez clairsemé, avec une ambiance, parfois, très calme. « On est content du résultat, mais on aurait aimé qu’il y ait un peu plus de monde », souffle une personne de chez France Televisions dans les gradins. Dans ceux qui ont pris leur place, il était possible de retrouver à la fois la communauté des streamers, des parents avec des enfants en bas-âge ou encore des créateurs invités par Webedia. Si les chefs d’équipe et quelques participants étaient connus de tous, à de nombreuses reprises dans le public, nous avons pu entendre « mais c’est qui lui? ».

Côté live, le stream de ZeratoR a rassemblé 37.000 personnes en moyenne, avec un pic à 50.000 personnes. Dans les couloirs, certains se sont questionnés sur si « les créateurs en ont fait la promo, j’ai l’impression de n’avoir rien vu passer, si ? », s’interroge un groupe de copines. Ce peu d’engouement envers la compétition n’a pas empêché les participants de se donner pour faire gagner leurs équipes. Charles Poujade n’a pas caché sa déception au moment de sa disqualification.

Sur le podium, il est possible de retrouver l’équipe de Scoot de Street à la première place, suivie de celle de Theobabac. C’est le groupe de Domingo qui termine ce top 3. Avant que le live ne se clôture, Samuel Etienne a répété à plusieurs reprises qu’il souhaitait voir une seconde édition.

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