Pour l’élection présidentielle américaine, TikTok veut éviter les dérapages

Pour l’élection présidentielle américaine, TikTok veut éviter les dérapages

TikTok. En 2024, un pays va devoir se rendre aux urnes pour élire son président. Aux États-Unis, ce rendez-vous présidentiel aura lieu le 5 novembre prochain. Déjà, certains candidats sont sur la route de leur campagne, emmenant parfois avec eux des créateurs de contenu. C’est par exemple le cas de Jake Paul qui va se montrer aux côtés de Vivek Ramaswamy. Selon des informations révélées par TMZ, ils se rendront ensemble dans quatre universités pour inciter les plus jeunes à aller voter. Le vidéaste et combattant de MMA sera certainement loin d’être le seul à être sollicité.

Pour éviter les débordements en ligne, TikTok a décidé de prendre les devants. Dans un article de blog, l’équipe a présenté sa feuille de route pour éviter les incidents. Elle explique notamment que depuis son lancement, la plateforme a connu plus de 150 élections présidentielles et que tout a toujours été bien géré. En 2024, l’objectif est de continuer sur cette lancée et de « garantir que TikTok reste un lieu créatif, sûr et civil pour notre communauté en cette année d’élections historiques. »

Deux actions menées par TikTok avant l’élection présidentielle américaine

Mais pour éviter les dérapages, TikTok a décidé de mettre en place plusieurs actions. Le premier point est de délivrer une information fiable et d’éviter la propagation de fake news. C’est dans cet optique que la plateforme a choisi de nouer des partenariats avec certains acteurs. « Dans les prochains jours, nous lancerons notre centre électoral américain, en partenariat avec l’organisation à but non lucratif Democracy Works. Ce centre fournira à plus de 150 millions de membres de notre communauté américaine des informations fiables sur le vote dans les 50 États et à Washington, DC », précise l’équipe. Pour aller plus loin, une pastille bleue a été pensée pour permettre aux utilisateurs de trouver les comptes officiels des candidats et d’autres organisations politiques. En parallèle, des « étiquettes » devraient voir le jour sur certains contenus que « nos « fact-checkers » considèrent comme non fondés ».

Le second point concerne la modération. Pour éviter la désinformation, des modérateurs spécialisés ont été recrutés, « dotés d’outils et de formations améliorés, et d’équipes sur le terrain qui s’associent à des experts pour donner la priorité au contexte local et à la nuance. Nous travaillons en partenariat avec 17 organisations mondiales de vérification des faits, qui évaluent l’exactitude du contenu dans plus de 50 langues afin que nos modérateurs puissent appliquer nos politiques de lutte contre la désinformation en conséquence. » La plateforme écrit noir sur blanc être au courant que des actions d’influence peuvent être menées, notamment au moment des élections, et a donc décidé de renforcer sa vigilance à ce sujet. Des experts ont été nommés et « travaillent à la détection, à la perturbation et à l’anticipation des comportements trompeurs. »

Vous pouvez retrouver l’article juste ici.

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