L’UMICC a fêté ses 1 an et se structure avec une déléguée générale

L’UMICC a fêté ses 1 an et se structure avec une déléguée générale

Influence marketing. Le début de l’année 2023 n’a pas vraiment débuté comme 2024. L’an passé, les différents acteurs du secteur se réunissaient alors plus que régulièrement pour discuter avec Bercy des grandes lignes à indiquer dans le texte de loi sur le métier d’influenceurs. Pour que ces échanges soient le plus simple possible, l’Union des Métiers de l’Influence et des Créateurs de contenus a été créée en janvier 2023. Un an après, l’association fête sa première année. « J’ai l’impression qu’il s’est passé 15 ans », souffle Carine Fernandez, présidente de l’UMICC, lors de la soirée d’anniversaire qui s’est tenue le 18 janvier.

Lors de ce rendez-vous, 150 personnes étaient présentes, parmi lesquelles une grande majorité d’adhérents. Des agences (de Paris, mais également de Toulouse et d’ailleurs) ainsi que des acteurs indépendants ont répondu à l’invitation et souhaitent faire avancer le secteur dans la bonne direction. Pour ce premier anniversaire, l’union en a profité pour présenter ses grandes avancées et ce à quoi il faut s’attendre pour l’année 2024.

Une déléguée générale et ses enjeux, voici à quoi l’UMICC va ressembler en 2024

Le premier gros changement concerne la structuration de l’UMICC. À la fin du mois de novembre, Bénédicte de Kersauson a été nommée déléguée générale de l’association. Elle joue ce rôle à temps plein avec l’objectif de réunir davantage de membres et de faire peser la voix dans les discussions, face à d’autres organisations professionnelles. « Mon but est de structurer la fédération, de mettre en place des process et des boîtes à outils pour les membres », précise-t-elle au site Les Gens d’Internet. Au-delà de ces trois activités, Bénédicte de Kersauson va également porter différents projets. Concernant la loi, elle voudrait la faire évoluer sur plusieurs points. « On sait très bien où nous voulons aller », assure-t-elle. Dérogation dans la loi pour ne pas obliger les créateurs à renseigner leurs informations personnelles sur leurs réseaux sociaux, bien faire la différence entre l’influence et la collaboration commerciale ou encore la possible création d’un label d’influenceur font partie des dossiers qu’elle s’est emparée.

En parallèle, l’UMICC va « mettre en place des groupes de parole sur des problématiques comme le cyberharcèlement. Une ligne dédiée sera créée pour répondre au mieux aux créateurs de contenu », explique Carine Fernandez. Un partenariat avec le cabinet d’avocats Influxio a également été noué. « Nous allons continué le travail législatif et répondre aux questions des créateurs et des agences. Nous allons mettre en place des live Q&A et on travaille sur des fiches thématiques. L’idée, en tant que créateur de contenu, c’est d’avoir un maximum de réponses à ses questions », explique Alexandre Bigot-Joly, l’un des avocats du cabinet.

Pour conclure, Carine Fernandez a aussi eu un mot sur l’année écoulée et tout le travail réalisé. « Grâce à tous, on a pu limiter la casse. La loi est loin d’être parfaite, elle est incomplète, il manque des décrets. Mais elle a permis de faire connaître la véritable réalité du métier. On a réussi à installer le terme de créateur de contenu à la place d’influenceur », se félicite-t-elle. S’il y a des points positifs, d’autres le sont un peu moins. « Il y a eu des effets inattendus, non liés à la loi et qui mettent le doute dans la tête de toute la monde, comme celui sur la fiscalité ». En 2024, l’UMICC compte bien aider ses adhérents sur ces aspects qui restent encore flous.

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