Comment Influence Lab met en place une campagne de marketing d’influence en une semaine

Comment Influence Lab met en place une campagne de marketing d’influence en une semaine

Influence marketing. « Si je veux activer une campagne de marketing d’influence, comment je fais? Comment je trouve des leaders d’opinion dans des problématiques très niches, des influenceurs pertinents pour une thématique donnée par des annonceurs? Comment j’optimise toute la mise en place de campagnes? » Il a plus d’un an et demi, Anouck Roberty se posait ces questions. C’est pour y répondre qu’elle a eu l’idée de lancer Influence Lab.

Cette « régie publicitaire », comme elle aime la décrire, mêle technologie maison et relationnel pour mettre en place des campagnes de marketing d’influence. Pour mener à bien ses projets, la toute jeune entreprise qui emploie 5 salariés, se base sur trois piliers: un algorithme maison, un outil de gestion de projet et un dashboard regroupant de nombreuses données. La procédure est si bien ficelée qu’Influence Lab est capable d’activer des profils d’influenceurs pour une campagne de marketing d’influence en l’espace d’une semaine. De quelle manière?

De l’humain et de la technologie

« L’algorithme va rechercher les influenceurs les plus pertinents par rapport à une problématique donnée », nous détaille dans un premier temps Anouck Roberty. La recherche se base sur quatre critères: les mots clés, la localisation, la taille de la communauté et les langues employées. Une fois la recherche effectuée, les profils sont un à un étudiés manuellement pour être sûr de ne pas avoir un créateur de contenu avec une communauté achetée.

Après avoir soumis les profils à l’annonceur, ils sont contactés par mail puis au téléphone pour mettre en place la campagne. « L’expérience reste humaine car la machine ne se substitue pas à l’humain » tient à préciser la fondatrice de la régie publicitaire. L’outil de gestion permet à Influence Lab d’automatiser les procédures suivantes à savoir l’élaboration du contrat, le droit à l’image ou encore la manière de réagir si le produit ne répond pas aux attentes. Dans le contrat, il est notamment spécifié que le créateur de contenu ne doit pas communiquer sur de potentiels concurrents à la marque durant la campagne.

Le projet une fois lancé, l’équipe d’Influence Lab donne libre accès aux annonceurs à son dashboard qui regroupe toutes les données liées au projet avant d’envoyer aux influenceurs un récapitulatif.

Des projets « rapides » et « qualitatifs »

Et niveau pratique, comment ça se traduit? La régie publicitaire a été sollicitée au mois de novembre par la marque Poulehouse. Ce concept de fermes « propose le premier oeuf qui ne tue pas la poule ». « On a travaillé sur cette campagne en amont du lancement télévisé. Notre mission était de générer de la visibilité, de la pédagogie et des ventes à Paris intramuros », se souvient Anouck Roberty. La campagne a été lancée en l’espace d’une semaine en activant une vingtaine de profils d’instagrameurs concernés par le bien-être animal. Ils ont créé un post et plusieurs stories. Résultats? « À certains endroits, les oeufs Poulehouse ont été en rupture de stock », nous précise-t-elle.

Influence Lab se félicite de cette collaboration qui a été mise en place en l’espace de quelques jours. « C’est notre job de répondre à la demande, de manière rapide et qualitative », conclut Anouck Roberty.

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