Avec la nouvelle règle de droits d'auteur, les boîtes mails des YouTubeurs ne désemplissent pas

Avec la nouvelle règle de droits d'auteur, les boîtes mails des YouTubeurs ne désemplissent pas

YouTube. Internet et les droits d’auteur. Depuis quelques jours, YouTube a (encore) changé certaines règles: les networks, sociétés qui épaulent les vidéastes dans la création de contenu sur la plateforme, ne peuvent plus protéger les YouTubeurs comme avant au niveau de la musique dans leurs vidéos. Auparavant, elles pouvaient faire tampon voire demander les autorisations d’une musique pour les influenceurs.

Ca n’est plus le cas et depuis quelques jours, les ayant droits ne se privent pas pour demander une réclamation pour atteinte aux droits d’auteur. Les musiques ne sont pas les seules concernées, des memes de 3 à 5 secondes le sont aussi. Ces petits bruits musicaux qui accompagnent souvent les vidéos des YouTubeurs peuvent leur porter préjudices. Une fois que l’ayant droit a fait jouer son droit, le vidéaste ne touche plus aucune rémunération et surtout il ne peut pas modifier sa vidéo.

Des vidéastes comme Terracid, Tibo InShape ou encore Cyril ont fait les frais de cette nouvelles réglementation. Plusieurs de leurs anciennes vidéos ne leur rapportent pour le moment plus aucun revenu. Pour éviter ce type de problème par la suite, les YouTubeurs devront payer ces bruitages ou s’en passer.

L’article 13 bientôt finalisé

Une nouvelle réglementation qui arrive en plein cafouillage autour de l’article 13. Cette directive sur les droits d’auteur votée au Parlement Européen a pour objectif d’inciter les plateformes comme YouTube a poussé les créateurs à demander les droits pour une musique ou toute autre contenu à son créateur. Si la loi n’est pas respectée, les sociétés devront alors bloquer le contenu. Le but est d’uniformiser la loi à tous les pays européens.

YouTube a vivement réagi à cette proposition en poussant les vidéastes à protester contre cet article sur les réseaux sociaux. C’est ainsi que le hashtag #saveyourinternet est apparu.

Malgré cette campagne de résistance, la semaine passée, l’Union Européeenne a accepté les conditions du compromis franco-allemand qui demande à ce que les contenus de certaines entreprises ne soient pas filtrés.  « J’espère un accord final la semaine prochaine. Les Européens méritent des règles de droit d’auteur adaptées à l’ère numérique : c’est bon pour les créateurs, les plates-formes et les utilisateurs réguliers d’Internet », a écrit le vice-président de la Commission européenne chargé du marché numérique Andrus Ansip.

Le Conseil (qui représente les 28 Etats membres de l’UE), le Parlement européen et la Commission vont se réunir dans le courant de la semaine pour finaliser le texte.

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