Les boutiques de créateurs sur les sites d’ecommerce se multiplient aux États-Unis

Les boutiques de créateurs sur les sites d’ecommerce se multiplient aux États-Unis

Influence marketing. Quand les marques veulent faire de l’influence avec des créateurs de contenu, il existe plusieurs manières de faire. En Europe, les annonceurs vont opter pour des co-créations de contenu, des publications sponsorisées, ou encore des événements avec des influenceurs, d’après une récente étude de Kolsquare. Parmi les façons de faire les moins populaires, on retrouve le marketing d’affiliation, notamment parce que les créateurs privilégient encore des rémunérations fixes. Mais, il semble que dans d’autres pays, les marques et les créateurs s’y retrouvent grâce à l’usage de liens affiliés.

En 2025, aux États-Unis, les boutiques de créateurs de contenu sur les sites d’ecommerce se multiplient. Les marques imaginent des programmes d’affiliations spécialement conçus pour les influenceurs, et ce modèle se répand de plus en plus. Cette manière de collaborer permet à des profils de générer de la monétisation, via des commissions reçues à chaque vente.

Best Buy, Lowe’s… Les marques américaines misent sur les créateurs pour vendre

Cette nouvelle façon de faire de l’affiliation a largement été popularisée par LTK. Les créateurs répertorient une sélection de produits de la marque dans leur boutique, et ils touchent une commission lors d’un achat. Concrètement, les consommateurs accèdent à la page dédiée au créateur, découvrent ses recommandations et peuvent acheter directement les produits sélectionnés. Récemment, plusieurs géants du ecommerce se sont mis à ouvrir des programmes similaires pour les influenceurs.

Best Buy souhaite capitaliser sur la crédibilité des créateurs de contenu, grâce à l’engagement et la confiance accordée par leurs communautés. Lowe’s a aussi lancé son propre réseau d’influenceurs, avec MrBeast comme ambassadeur. 17.000 profils sont déjà inscrits au programme d’affiliation, qui promet jusqu’à 20% de commissions sur les ventes. Donc, les créateurs ont une obligation de performance avec un potentiel de revenus plus élevé sur le long terme. Mais, c’est aussi une prise de risque plus importante, car ce modèle ne garantit pas de rémunération fixe.

L’essor des boutiques de créateurs montre clairement une envie grandissante de partenariats basés sur la performance, avec une meilleure attribution et une implication plus forte dans les programmes d’affiliation. Pour Lindsey Gamble, spécialiste de la Creator Economy, « ces programmes renforcent la confiance et donnent aux marques un accès direct à des données précieuses sur les consommateurs ».

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