Après la mort de Jean Pormanove, l’UMICC s’exprime

Après la mort de Jean Pormanove, l’UMICC s’exprime

Influenceurs. La fin de l’été a été entachée par une triste nouvelle. Le streamer Jean Pormanove, qui a une belle communauté sur la plateforme Kick, est décédé en direct le 18 août dernier. L’autopsie révélè que « les causes probables du décès apparaissent d’origine médicale et/ou toxicologique ». Mais une toute autre version a fait sa place sur les réseaux sociaux. Jean Pormanove est suivi pour être le souffre-douleur de plusieurs autres streamers, du nom de Safine et Naruto. Sur les images des lives, nous pouvons les voir le rouer de coups ou l’asperger de tout type de substances. Après une enquête menée par Mediapart, ils ont été placés en garde à vue en janvier 2025 pour maltraitance envers des personnes vulnérables, avant d’être relâchés.

Le secteur de la Creator Economy s’insurge ces derniers jours de voir cette actualité entachée le milieu et le laxisme des plateformes comme Kick, laissant ce type de lives avoir lieu. Dans un communiqué de presse, l’UMICC « appelle à une régulation immédiate des plateformes opérant en France« . Dans un long texte partagé sur LinkedIn, l’union des professionnels de l’influence explique vouloir que les pouvoirs publics renforcent « les obligations des plateformes opérant en France » afin d' »appliquer le droit à toutes les formes de diffusion en ligne, en particulier les formats live« . L’UMICC suggère également « la mise en place de contrôles aléatoires par les forces de l’ordre directement sur les réseaux sociaux, comme cela existe dans l’espace public physique, car les délits et crimes commis en ligne relèvent du même droit. »

Après le décès de Jean Pormanove une enquête a été ouverte par le parquet de Nice et la brigade de recherches. Safine, Naruto ainsi que les autres membres du groupe seront auditionnés. Face à cette situation, des personnalités politiques comme Gabriel Attal ont également pris la parole. Dans un texte publié sur Instagram, l’ancien premier ministre souhaite trouver des solutions, pour protéger les plus jeunes devenus « toxicomanes des réseaux sociaux. Addicts aux images qui se succèdent, aux discours chocs et aux actes toujours plus violents ». Pour agir, Gabriel Attal suggère « deux dépistages de l’addiction aux écrans, le premier à l’entrée du collège et le second au lycée », ainsi que « l’interdiction stricte des réseaux sociaux avant 15 ans ».

La mort de Jean Pormanove amène donc des discussions et des pistes de réflexion quant à la sécurité des plus jeunes en ligne, leur addiction à des images violentes ainsi qu’à un flou juridique chez certaines plateformes.

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