Le cabinet d’avocat Influxio Avocats ouvre un bureau à Bruxelles, en Belgique, voici pourquoi
Influence marketing. Le début de l’année est synonyme de bonnes résolutions, et d’annonces de nouveaux projets. C’est le cas pour les créateurs de contenu, comme Amine qui organise un live caritatif à destination des victimes de différents pays, baptisé « Stream for humanity ». Mais, les acteurs de l’influence aussi partagent les bons moments de leur année 2024, en n’oubliant pas de mentionner leurs nouveaux projets, comme l’ouverture de nouveaux bureaux pour aller conquérir un autre marché.
C’est le cas du cabinet d’avocats spécialisé dans la Creator Economy, Influxio Avocats. Le 9 janvier, Alexandre Bigot – Joly, a annoncé sur son profil LinkedIn que le cabinet ouvre un bureau à Bruxelles, en Belgique. Afin de mieux comprendre les ambitions des deux associés, Raphaël Molina, avocat spécialisé dans l’influence marketing et cofondateur, nous a expliqué leur ambition.
Pourquoi le cabinet Influxio Avocats investit le marché belge
La raison qui a poussé les deux avocats à ouvrir un bureau dans un autre pays, c’est l’augmentation de la demande de la part de leurs clients. « On a de plus en plus de clients qui sont en Belgique et qui demandent notre expertise », explique Raphaël Molina. Cette décision est même venue naturellement. En ayant un bureau sur place, il est plus simple pour eux d’échanger et de représenter leurs clients. D’ailleurs, Alexandre Bigot – Joly s’est inscrit au barreau de Bruxelles, afin de pouvoir plaider devant le tribunal de Belgique. En ce qui concerne Raphaël Molina, ils ont jugé ensemble qu’il n’était pas nécessaire qu’il fasse de même.
Cette nouvelle opportunité leur permet d’étendre leurs champs d’action, sans pour autant délaisser la France. « Le marché grossit tout le temps avec de nouveaux acteurs et de nouveaux besoins », décrit Raphaël Molina. En plus d’accompagner des marques et des agences, le cabinet Influxio Avocats conseille également des créateurs de contenu indépendants. « Ce type de profil est intéressé par le cabinet, car ils ne cherchent pas une agence qui fait le lien avec les marques, ils cherchent à ce qu’on relise leur contrat et qu’on les négocie », explique-t-il.
Si le duo d’avocats a choisi la Belgique, c’est parce que leur législation est très proche de la nôtre, et que c’est un pays francophone. « Ils sont soumis au DSA (Digital Services Act) comme nous, et ont des directives pour les influenceurs. Depuis un an, on a pas mal de demandes liée à cette proposition de loi sur le secteur en Belgique, ils ont besoin d’accompagnement », décrit Raphaël Molina. « Je pense que le marché belge dans le domaine de l’influence va beaucoup augmenter, car ils ont des profils prometteurs, comme Aline Dessine et Gaëlle Garcia Diaz », poursuit-il. Raphaël Molina et Alexandre Bigot – Joly sont déjà en train de réfléchir à ouvrir une troisième antenne au Québec.
