Ce qu’il faut retenir de la polémique Bill’s Burger sur TikTok
TikTok. Il y a de ces histoires sur les réseaux sociaux qui nous poussent à réfléchir. Ça a notamment été le cas de BodyMinute et de sa réaction disproportionnée par rapport à un contenu publié par une créatrice. Une défense qui semble avoir totalement desservi l’image de la marque et surtout sa crédibilité auprès d’une jeune audience. Une situation qui aurait pu à nouveau être vécue par une autre entreprise sur TikTok, mais qui a su pivoter à temps.
Il s’agit de Bill’s Burger. Cette chaîne de fast food est bien connue de la plateforme de ByteDance, grâce à ses contenus, mais également à une stratégie d’influence. En juin dernier, l’équipe a fait appel à plusieurs créateurs de contenu pour venir découvrir leur nouveauté: les smash burger. Une box où il est possible de plonger son sandwich dans une sauce, avec des frites. Si tout le monde est d’accord, trouve l’idée génial et bonne, une utilisatrice va faire douter les consommateurs.
Le 30 juin, la TikTokeuse Gloria Mya publie son test. Sans langue de bois, elle explique apprécier certaines éléments, mais critique la taille du burger ainsi que son goût. « Tu ne sens que le pain quand tu le manges », confie-t-elle. Et pour le prix, 17,90 euros, elle n’est pas forcément contente.
@gloriaamya Les gars je teste Bills Burger .. franchement c’est tellement alarmant de fixer des prix comme ça pour ce type de produit, et puis de faire tout une propagande autour 😪 #reviewfood #foodtok #foodcritic #tiktokfoodie #burger ♬ son original – Mya
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Sa réaction va être mal prise par Bill’s Burger qui en fera un contenu sur TikTok, expliquant qu’elle n’a pas de palais. « La marque a choisi l’attaque, a repris les vidéos de la créatrice et s’est mise à l’attaquer et à en faire une histoire personnelle et la communauté de la créatrice, s’est mise à faire ce que l’on appelle un pressing », analyse pour le site Les Gens d’Internet, Anaïs, fondatrice de l’agence Digital Pipelettes.
Mais fort heureusement, l’entreprise a su rebondir de la bonne manière. « Ils se sont mis à produire du contenu avec un second degré jouant la carte de l’autodérision », poursuit la spécialiste. Finalement, Bill’s Burger a laissé son ego de côté, pour capitaliser sur son bad buzz.
