Le fond TikTok pour la santé mentale offre plus de 2 millions d’euros en crédits publicitaires
TikTok. Sur les réseaux sociaux, l’un des sujets de préoccupation majeur est la santé mentale. En ce mois de mai, Pinterest a sponsorisé le premier bal de fin d’année où les écrans sont interdits. Au lycée Lick-Wilmerding de San Francisco, la plateforme a soutenu l’action de l’association à but non lucratif HalfTheStory visant à inciter les adolescents à ne pas utiliser leur téléphone pendant le bal de fin d’année. Un moyen de faire passer un message: il est bon quelques fois de s’éloigner de son téléphone pour son bien-être mental.
Un sujet qui est également pris au sérieux du côté de chez TikTok. Ce lundi 19 mai, l’application a expliqué étendre ses fonctionnalités de bien-être. Pour les utilisateurs de moins de 18 ans, la fonctionnalité « méditation » va être actionnée par défaut. « Ainsi, s’ils utilisent TikTok après 22 h, leur fil « Pour Toi » sera interrompu par une séance de méditation guidée, conçue pour les aider à se détendre », explique TikTok dans un communiqué de presse. À partir du 22 mai, ce seront plus de 25 millions d’utilisateurs mensuels de TikTok en France qui vont être invités à consulter le guide dédié au bien-être.
@nightlinetalks Tente le coup, y’a rien à perdre ! #nightline #aide #etudiants ♬ son original – TF1
En France, TikTok s’associe à Nightline Talks pour parler de santé mentale
L’investissement du réseau social ne s’arrête pas là. L’équipe a également annoncé renforcer son fonds dédié à la sensibilisation à la santé mentale. TikTok offre des crédits publicitaires à 31 organisations dédiées à la santé mentale réparties dans 19 pays, avec un fonds qui s’élève à plus de 2 millions d’euros. En France, TikTok a choisi d’épauler Nightline France, une association à but non lucratif créée en 2016. Elle est engagée pour la santé mentale des jeunes et des étudiants, à travers des actions de soutien, d’orientation et de sensibilisation.
« Nos vidéos publiées sur Nightline Talks et co-construites avec des étudiant·e·s, visent à briser les tabous sur la santé mentale, à favoriser l’identification et à orienter vers des ressources concrètes. L’objectif n’est pas de remplacer un accompagnement professionnel, mais d’ouvrir des portes, de normaliser les émotions et de rappeler que demander de l’aide est un acte de courage », confie l’association dans un communiqué de presse.
