Ouest-France a ouvert une chaîne YouTube qui s’adresse aux jeunes
YouTube. Les plus jeunes ont du mal à allumer leur télévision pour s’informer. La plupart du temps, ils accèdent à de l’information à travers les réseaux sociaux, puisque les plateformes deviennent petit à petit de véritables moteurs de recherches. Alors, pour intéresser cette audience, les chaînes de télévision font appel à des créateurs de contenu pour dynamiser leurs programmes, comme avec Danse avec les stars d’internet de Michou sur TF1, ou Juju Fitcats avec Les Traîtres sur M6.
La plupart ont également des chaînes YouTube, comme Brut, Konbini ou encore Le Monde pour proposer d’autres contenus plus adaptés à la Génération Z. En ce mois de novembre, c’est au tour du média breton Ouest-France d’ouvrir sa propre chaîne YouTube, baptisée Kolok.
Kolok, la chaîne YouTube de Ouest-France qui reprend les codes de la plateforme
Pour capter une audience plus jeune, qui s’informe majoritairement sur les réseaux sociaux, Ouest-France a discrètement lancé sa chaîne YouTube, le 4 octobre dernier. La chaîne publie deux vidéos par semaine, et cumule déjà une petite communauté de 535 abonnés. « Kolok fait suite à une réflexion amorcée l’année dernière sur comment s’adresser aux 18-25 ans. On a échangé avec des experts, mais aussi des créateurs de contenu pour comprendre ce qui pourrait leur plaire », décrit Loup Lassinat-Foubert, chef de projet éditorial de la chaîne.
Alors, on y retrouve de jeunes journalistes, âgé de moins de 26 ans, ils sont face à la caméra, se mettent en scène, avec un ton léger pour reprend les codes des réseaux sociaux. Ils abordent des sujets tendances, comme de tester un escape game, et des sujets plus sérieux, comme sur le dépistage du cancer du sein. « On voulait proposer une manière plus divertissante de raconter l’actualité, en adoptant un ton léger assumé », explique Loup Lassinat-Foubert. Sur YouTube, ils proposent du contenu long, mais sur Instagram et TikTok, ils ont opté pour de courtes vidéos verticales. Pour l’instant, la chaîne n’est pas monétisée, mais l’équipe de Ouest-France envisage d’établir des collaborations commerciales, si le profil fonctionne bien.