Jeux Olympiques de Paris: comment les athlètes monétisent leurs réseaux sociaux
Influence marketing. Les Jeux Olympiques à Paris sont le moment de mettre en lumière le travail des sportifs. Comme chaque année, nombreux d’entre eux ont dû dépenser des sommes astronomiques pour financer leur venue à la compétition via l’achat des tenues, mais surtout en payant leurs propre entraînements. Pour financer ces dépenses qui peuvent dépasser les 200.000 euros par an, certains d’entre eux ont décidé de se lancer sur les réseaux sociaux. Les Gens d’Internet vous propose une série de trois articles et vidéos pour comprendre comment l’influence peut permettre à ces personnalités du sport de réunir de l’argent via des partenariats avec des marques.
Pour les épauler dans la création de leurs réseaux sociaux et le développement de leur présence en ligne, des agences d’influence et de social media ont décidé de les accompagner. C’est le cas d’Influenzzz, cofondée par Félix Lapoussiere. Depuis un an, il accompagne les sportifs dans le financement de leur passion grâce aux réseaux sociaux. Pour lui, il s’agit d’une véritable stratégie sur le long terme.
Vidéo LGI
« Les marques qui travaillent avec des sportifs ne vont pas être perdues »
Ce n’est pas la première fois que l’agence Influenzzz s’occupe d’athlètes sur les réseaux sociaux. En 2019, lors de la Coupe du monde de rugby au Japon, les marques Carrefour et Canon ont fait appel à l’agence pour travailler avec des rugbymen, comme Teddy Thomas et Arthur Bonneval. « On a vu qu’il y avait un réel besoin d’accompagnement des sportifs », révèle Félix Lapoussiere au média Les Gens d’Internet. Depuis, un pôle interne spécialement dédié aux athlètes a été ouvert, et quelques profils l’ont intégré, comme Solène Mazingue, danseuse sur glace, Arnaud Merkle, badiste, et Léa Duhet, traileuse.
Pour Félix Lapoussiere, le plus important quand, on accompagne des sportifs, c’est d’être flexible et de s’adapter, car « tous les sports sont différents en termes de fonctionnement ou de calendrier », explique-t-il. Il ajoute qu’il n’y a pas vraiment de différence entre un influenceur classique et un sportif qui fait de l’influence. « On a repris les process qui marchent dans le monde de l’influence pour les adapter aux sportifs en les accompagnant. Les marques ne vont pas être perdues en travaillant avec eux », affirme Félix Lapoussiere.
L’arrivée des Jeux olympiques de Paris 2024 est une nouvelle opportunité pour les athlètes et les marques. Pour cette édition, les sportifs pourront communiquer sur leurs sponsors, qui les accompagnent depuis parfois plusieurs années, ce qui n’était pas le cas auparavant. « L’idée avec les sponsors, c’est d’arriver à financer une année complète. On est plutôt bien parti sur la majorité des sportifs », précise Félix Lapoussiere. Il rappelle aussi qu’une fois cet événement terminé, « il ne faut pas les laisser tomber après cette étape de mise en lumière des sportifs français », conclut-il.