D’anciens salariés dénoncent le « cauchemar » de travailler au sein de l’entreprise de cette influenceuse

D’anciens salariés dénoncent le « cauchemar » de travailler au sein de l’entreprise de cette influenceuse

Influenceuse. Depuis le début de l’année, Sissy Mua semble s’être donnée un nouvel objectif. La créatrice de contenu spécialisée dans le fitness a décidé d’emmener son entreprise Train Sweat Eat (TSE) encore plus loin. L’application de cours en ligne a désormais son offre destinée aux entreprises. Pour faire la communication autour de ce lancement, la créatrice a commencé à publier sur LinkedIn et à multiplier les interviews dans la presse B2B.

Mais toute cette lumière sur la nouvelle activité de Train Sweat Eat ne plaît pas à tout le monde. Le 7 mars, le compte Instagram « Balance ta start-up » a dévoilé des témoignages d’anciens employés de TSE, dénonçant un management toxique de la part de la créatrice de contenu et de son compagnon, tous deux fondateurs de l’application.

Train Sweat Eat: que disent les anciens employés ?

Le compte Instagram a dévoilé six témoignages d’anciens employés de la start-up. Dans ce qu’ils écrivent, nous pouvons notamment lire que c’est « une entreprise toxique, malsaine, où les dirigeants se voient plus beaux que tout le monde et qui n’ont aucun respect envers les gens ». 7 personnes auraient démissionné à la fin de l’année dernière, ne supportant plus la pression. « En un an, quasi l’intégralité des équipes a été renouvelée », poursuit un autre témoignage.

D’autres anciens salariés évoquent des commentaires et des vocaux par Slack qui amenaient une ambiance de terreur. L’anxiété, le stress et la boule au ventre le matin sont les trois situations décrites dans la plupart des lignes de ces anciens salariés.

Les deux fondateurs seraient si exigeants avec leur équipe, qu’ils demandent à tout valider. Mais pour réaliser cette lourde tâche, ils ne se rendent disponibles que trois après-midi par semaine, ralentissant l’avancée des projets. « Cette ambiance « familiale » et « good vibes » n’est qu’un vernis qui cache une vraie souffrance de certains salariés et une expérience très traumatisante pour d’autres ».

À la suite de ces six témoignages, ni Sissy Mua ni Train Sweat Eat n’ont pris la parole pour se défendre.

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