EnjoyPhoenix et Marion Caméléon défendent la tribune publiée dans le JDD
Influenceurs. Aucune tribune n’avait fait autant de bruit dans le secteur de l’influence que celle publiée récemment par l’UMICC. Le 25 mars, la fédération du marketing d’influence et des créateurs de contenu a rédigé un texte diffusé sur le JDD, pour revenir sur la proposition de loi débattue à l’Assemblée nationale ce 28 mars. L’objectif, que nous rappellera en off un membre de l’association, était d’expliquer aux députés, peu familiers des réseaux sociaux, de ne pas chercher à sur-réglementer ce secteur, que le texte qui leur est soumis est suffisant. Une centaine de créateurs ont signé ce document, mais une partie d’entre eux se sont désolidarisés à la suite de polémique lancée sur Twitter, parce qu’ils n’ont pas été concertés durant la rédaction de cette tribune et parce qu’ils n’ont jamais donné leur accord pour voir leur nom apparaître dedans.
Les créateurs les moins d’accord, comme Squeezie, DrNozman ou encore Cyprien ont pris la parole sur leurs réseaux sociaux. Mais que pensent les autres, toujours signataires du texte? Le 27 mars, lors d’un live sur Twitch EnjoyPhoenix est revenue sur le sujet. Le lendemain, elle a pris la parole sur son compte Instagram dans trois stories. « Le scandale est simplement dû au fait que BFM TV a posté un article reprenant des termes putaclics« , confie-t-elle. Elle assure être en accord avec la proposition de loi et se battre depuis un long moment pour plus de transparence dans le secteur.
EnjoyPhoenix vient de prendre la parole en stories pour expliquer les dessous de la tribune du JDD.
"Le scandale est simplement dû au fait que BFM TV a posté un article reprenant des termes putaclics", écrit-elle. pic.twitter.com/f8xANDbeAc
— Myriam (@myriiamroche) March 28, 2023
Deux créatrices qui soutiennent l’UMICC
Sa collègue, Marion Caméléon, a aussi pris la parole. La créatrice de contenu assure comme Marie Lopez que « ce texte tel qu’il est, nous convient. Mais cette semaine, les députés (qui ne nous connaissent pas vraiment) doivent voter ce fameux texte et peuvent y ajouter une infinité de choses », écrit-elle. L’exemple de ces derniers jours est cet amendement déposé par le groupe Démocrate qui demande la création d’un label sur les réseaux sociaux pour ne mettre en avant, via les algorithmes, seulement ces créateurs qui en valent la peine.
Oh le bel amendement @DeputesDem qui propose de créer un « label » officiel pour les influenceurs dignes d’être mis en avant par les algorithmes des plateformes 🤡
Voilà on y est.
(Juste pour rire, combien de députés l’ont signé sans le lire ? Mouarf 👀) pic.twitter.com/GSeLhCzzZl
— Jean Massiet | BACKSEAT ! (@JeanMassiet) March 27, 2023
« J’ai l’impression que tous les gens qui pensent que l’on a « peur » que notre modèle économique « s’effondre » n’ont pas lu la tribune… et se contentent encore et toujours de bouts de phrases sorties de leur contexte avec des titres putaclics », poursuit Marion Caméléon. Les deux créatrices, en plus de défendre leur point de vue vis-à-vis de la tribune, ont également eu un mot pour l’UMICC. Elle salue le travail de la fédération effectué depuis plusieurs mois et pour avoir porté la voix de certains acteurs de l’influence dans les débats avec le gouvernement. À noter que Marion Caméléon et EnjoyPhoenix évoluent au sein de l’agence Point d’Orgue fondée par Carine Fernandez qui est l’actuelle présidente de l’UMICC.