Influence marketing. « Faites des b.i.s.o.u.s pas le black friday ». À l’approche de ce vendredi noir où l’on est poussé à la surconsommation, les créateurs de contenu sont pratiquement tous sollicités. Les marques, les sites ecommerce, les boutiques… tous les annonceurs souhaitent s’associer à eux pour partager leurs meilleurs bons plans. C’est de cette manière que l’on voit fleurir un peu partout des posts mettant en avant des codes promotionnels ou partageant des produits soldés.
Mais tous les créateurs de contenu et toutes les marques n’y participent pas. Par exemple, DCM Jennyfer ne fera pas de black friday cette année. En parallèle, d’autres acteurs ont décidé de prendre les devants et de sensibiliser. C’est le cas du site Camif.fr. Cette entreprise made in France spécialisée dans la décoration d’intérieur multiplie les grosses communications à l’approche de ce vendredi où tout est permis. Cette année, la marque s’est une nouvelle fois entourée d’influenceuses pour expliquer ce qu’est la surconsommation.
Pour le Black Friday, ces influenceuses partagent une méthode infaillible
Des profils comme Iznowgood ou encore Asmae ont publié un post semblable au beau milieu du mois de novembre pour partager un « giga bon plan ». Les deux créatrices de contenu ont reproduit des publicités assez cheap de campagnes promotionnelles à base de « 1 produit acheté, le 2nd offert ». Dans la légende, elles se sont longuement penchées sur le principe de b.i.s.o.u.s, une méthode extraite du livre « J’arrête de surconsommer » écrit par Herveline Verbeken (@sortezdevosconapts) et Marie Duboin Lefevre (@la_salade_a_tout).
Ce principe se base sur le besoin véritable que l’on a d’acheter un nouveau produit. Est-ce une nécessité? Est-ce qu’il est utile? Est-ce qu’il est socialement responsable? Chaque lettre amène à un questionnement. À la fin, le client est capable de comprendre si oui ou non cet achat est de trop. « Une super anti-sèche avant de passer par la case paiement! De quoi peut-être vous aider à résister à l’appel irrésistible et bien rôdé des sirènes du Black Friday », conclut Iznowgood.