Influence marketing. Ce mois de novembre est synonyme de confinement mais également de création. C’est durant cette période que Louise, My Better Self sur les réseaux sociaux, a décidé de dévoiler la première collection de lingerie de sa marque « Je ne sais quoi ». L’ouverture des ventes a été retardée d’une journée par un imprévu: le nombre énorme de connexions à l’heure du lancement a fait planter le site.
Que ce soit pour leur propre marque ou lors de co-créations avec des annonceurs, les créateurs de contenu, surtout leurs communautés, ont fait bugger de nombreux sites à plusieurs reprises. Aujourd’hui les entreprises sont averties, lors d’un lancement de ce type, la capacité de leur eshop doit être à son maximal. Cela signifie également que ce genre de collaboration et de projets plaisent aux abonnés et aux influenceurs.
Cette tendance n’est pas passée inaperçue auprès d’Hivency. Dans son ebook « Le futur du marketing d’influence en 2021 », la plateforme estime que la co-création pourrait évoluer et bientôt devenir la norme.
De la co-création partout!
Les méga-influenceurs ne sont plus les seuls concernés. Pour créer toujours plus de contenus pertinents et accroître leur visiblité, les marques vont également se tourner vers les nanos et les micro-influenceurs. Ils seront sollicités pour travailler aux côtés des annonceurs sur les stratégies à mener sur les réseaux sociaux. Ils pourront notamment les épauler sur la réalisation de contenus, en imaginant des produits à quatre mains ou en utilisant davantage les publications partagées sur les réseaux sociaux de ces ambassadeurs.
D’un autre côté, les créateurs de contenu pourraient aussi être tentés de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. En 2020, Noholita, Megan Vlt mais aussi Diane Perreau ont toutes créé leur propre entreprise ou marque de vêtements à côté de celle spécialisée dans le marketing d’influence. Pour Gordon Glenister, Global Head de la Branded Content Marketing Association, il est intéressant pour les influenceurs d’y réfléchir, notamment en regardant le succès de certains. « À mesure que les influenceurs prendront conscience de leur propre valeur, qu’il s’agisse de niches ou d’abonnés à grande échelle, nous commencerons à voir émerger des marques propres qui ont été entièrement créées en ligne. La Chine est en tête de ce mouvement depuis des années, mais la tendance sera plus globale. Prenons l’exemple de Oner Active, dirigé par Krissy Cela. Elle a gagné 1 million de livres sterling en 8 mois et certains vêtements ont été vendus en 55 minutes », précise-t-il dans le guide d’Hivency.
Pour découvrir l’intégralité des prédictions de la plateforme pour 2021, rendez-vous ici.
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