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Notre téléphone a trop envahi notre quotidien et c’est un problème

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Social media. La fin de l’année est là et il y a un constat que personne ne pourra contredire: les réseaux sociaux n’ont jamais fait autant partie de notre quotidien. D’après la dernière édition du Digital Report de We Are Social, 73% de la population mondiale utilise internet et se rend notamment sur les plateformes sociales. En Europe, 78% de la population suit au moins un créateur et 42% consomme chaque jour des contenus publiés sur les réseaux sociaux.

Certains utilisateurs parlent d’une réelle dépendance à ces outils numériques et des travaux sont menés pour tenter de mieux comprendre les algorithmes et leur fonctionnement. En parallèle, des experts alertent sur l’impact de ces plateformes. C’est le cas du docteur Marc Tadié, et du chef d’entreprise Thierry Derez. Ensemble, ils ont publié un livre aux éditions Le Cherche-Midi, intitulé « Le cerveau sans mémoire », avec pour sous-titre « Un tsunami nommé smartphone ». Ils alertent sur l’utilisation de son téléphone et de son addiction.

Basés sur des faits scientifiques, les deux auteurs expliquent que le cerveau fonctionne tout comme un muscle. « Si on ne s’en sert pas, il s’atrophie », indique Thierry Derez, dans une interview qu’il a accordé au site Les Gens d’Internet. En 2025, notre smartphone est devenu l’extension de notre main, et nous lui confions tout: notre agenda, notre réveil, notre attention… À devenir trop dépendant d’un outil numérique, nous ne réfléchissons plus assez par nous-même. « Ce que nous mettons en exergue dans le livre, c’est que non seulement il y a des dangers au plan cognitif, mais il y a aussi des dangers au plan physiologique », poursuit Thierry Derez.

Avec ce livre, les deux auteurs souhaitent alerter, mais surtout engager des conversations pour une meilleure utilisation de ces outils numériques. Ils veulent également qu’une meilleure communication autour de sa dépendance soit réalisée.

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